« C'est excitant, mais d'un autre côté, c'est énervant parce qu'il y a tellement de classements qui sortent un peu partout, a-t-il observé. On veut le meilleur pour Sam, peu importe à quel rang il sera sélectionné, mais toute cette attention ajoute beaucoup de nervosité pendant la saison.
« À mon époque, il n'y avait pas de réseaux sociaux. Il y avait différents classements, mais c'est à peine si on les voyait dans le journal! »
En territoire connu
Quand il mettra les pieds au Rogers Arena, vendredi, Poulin saura un peu à quoi s'attendre. Pas parce qu'il a vu des images du repêchage de son père - il n'y a que des photos de l'événement au sous-sol du domicile familial - mais parce qu'il a vécu l'événement l'an dernier en compagnie de son bon ami Kevin Mandolese.
Le gardien des Screaming Eagles du Cap-Breton avait été sélectionné en sixième ronde (157e au total) par les Sénateurs d'Ottawa. C'est maintenant au tour de la famille Mandolese de jouer les supporters.
« On a pu vivre ça avec eux l'an dernier, donc ils font l'inverse cette année, a expliqué Poulin. Nous venons tous les deux de Blainville, nous avons joué au hockey ensemble depuis le niveau atome, nous sommes allés à la même école et on s'entraîne ensemble.
« J'ai eu la chance de voir c'était quoi, alors c'est moins nouveau pour moi. Mais ça va être différent, ce seront des émotions différentes. J'ai hâte que ça arrive. »