BRIGHTON, Massachusetts – David Pastrnak a pris le blâme, lundi, lorsqu’interrogé sur la période qu’il a regardée du bout du banc, la veille, contre le Kraken de Seattle.
L’attaquant vedette des Bruins de Boston a commis un revirement tard en deuxième période, dans ce qui s’est avéré sa dernière présence du match. L’entraîneur-chef des Bruins, Jim Montgomery, a indiqué après la rencontre que c’était « une décision d’entraîneur », sans élaborer.
« Honnêtement, je dois seulement être meilleur, a soutenu Pastrnak après l’entraînement de lundi. Je prends la responsabilité d’être meilleur, mais en même temps, je passe à autre chose. Aujourd’hui, je me concentre sur le match de demain. Hier était hier. Je ne regarde pas en arrière. »
Pastrnak mène les Bruins avec 11 points (six buts, cinq aides) en 13 matchs depuis le début de la campagne. Il a atteint le plateau des 110 points lors des deux dernières saisons.
« C’était un mauvais revirement », a-t-il admis concernant sa dernière séquence où il a accidentellement envoyé le disque en zone neutre vers Yanni Gourde, qui a ensuite décoché trois tirs au but.
« L’imputabilité est probablement un meilleur mot que la responsabilité dans ce contexte, a-t-il poursuivi. Mais comme j’ai dit précédemment, je veux regarder en avant. Je ne veux pas devenir une distraction pour l’équipe.
« Les gars savent ce que je pense d’eux. J’ai fait un mauvais jeu et je suis imputable de mes actions, mais je passe à autre chose. »
Pastrnak est demeuré bavard au banc des Bruins en troisième période, même s’il n’est pas embarqué sur la patinoire. Les Bruins l’ont finalement emporté 2-0 et ont donc obtenu leur deuxième victoire par blanchissage du week-end, après un gain de 3-0 contre les Flyers de Philadelphie la veille.
Ce n’est pas la première fois cette saison qu’une vedette des Bruins est « réprimandée » par Montgomery. Le 19 octobre, dans une défaite de 2-1 en prolongation contre le Club de hockey de l’Utah, Brad Marchand a commis un revirement et subi les foudres de son entraîneur à son retour au banc.
« C’est dommage que les entraîneurs soient scrutés à la loupe comme ça lorsque ce genre de scène survient, avait commenté Marchand cinq jours plus tard. Les gens ne peuvent plus tolérer ces moments de tension. Lorsque tu fais une erreur, tu mérites de te le faire dire. »
Lundi, Montgomery avait de bons mots pour Pastrnak et sa réaction dans les circonstances.
« Je l’ai déjà dit et je le répète : je suis chanceux de travailler avec un tel groupe de leaders, a dit l’instructeur. Ailleurs, c’est un problème pour certains entraîneurs, mais dans mon cas, j’ai de la chance que l’imputabilité soit ancrée dans la culture de cette équipe. Ça fait en sorte que je peux garder tout le monde imputable. »
Les Bruins (6-6-1) tenteront d’obtenir une troisième victoire d’affilée mardi, contre les Maple Leafs de Toronto (19 h HE; TSN4, NESN).
« Ce fut un bon week-end pour notre équipe, mais nous avons encore du pain sur la planche, a conclu Pastrnak. Nous savons que nous pouvons être encore meilleurs et notre but est d’élever notre jeu d’un cran d’un match à l’autre. »