« Je veux donner toutes les ressources possibles à nos jeunes joueurs, a dit St-Louis. Ils doivent s’améliorer dans un département (mise en jeu). Marc était très bon dans ce domaine. J’ai joué avec Marc dans la LNH. Je ne me souviens pas s’il en était à sa dernière année à Calgary (1999-2000), mais moi j’en étais à ma deuxième année. Je l’ai côtoyé brièvement avec les Flames. Il était fort pour les mises en jeu. Il a une expertise qu’il peut enseigner à nos joueurs. »
« Kent a fait les démarches pour l’inviter, a-t-il poursuivi. Je n’avais pas vu Marc depuis longtemps. Mais quand tu peux attaquer une facette du jeu avec une personne qui a cette expertise, nous n’hésitons pas à le faire. Nous voulons cocher toutes les cases possibles pour aider nos jeunes. »
« Est-ce que nous sommes parfaits pour les mises en jeu ? Non. Mais j’ai remarqué une amélioration depuis quelques années aux mises en jeu, après une mise en jeu gagnée ou perdue. C’est toujours plus agréable de gagner nos mises en jeu et nous voulons aider nos joueurs. »
Après douze matchs cette saison, le CH a connu sept sorties avec un dossier au cercle des mises en jeu inférieur à 50 %.
Si cette statistique n’est pas catastrophique, on constate que ce problème est récent avec quatre prestations sous la barre des 50 % lors des cinq dernières rencontres.
Le Tricolore a connu des rendements de 44 % contre les Blues (victoire de 5-2), de 38 % contre les Flyers (victoire de 4-3), de 45 % contre le Kraken (défaite de 8-2), de 61 % contre les Capitals (défaite de 6-3) et de 43 % contre les Penguins (défaite de 3-1).
Un bon enseignant
Sans surprise, Suzuki est le centre le plus actif chez son équipe avec 206 répétitions cette saison. Il a gagné 102 de ses 206 mises en jeu (49,5 %).
Malgré un résultat sous le seuil de respectabilité des 50%, Suzuki vient au premier rang parmi les centres du CH qui ont effectué un minimum de 30 mises en jeu. Dvorak (48,9 %), Kapanen (48,9 %), Evans (48,5 %), Dach (41,0 %) et Newhook (40,9 %) suivent le capitaine.
Suzuki voyait d’un bon œil sa rencontre avec Bureau, un centre qui a joué 567 matchs dans la LNH avec les Flames de Calgary, les North Stars du Minnesota, le Lightning de Tampa Bay, les Canadiens et les Flyers de Philadelphie.
« Marc a une grande expérience et de bonnes connaissances, a affirmé Suzuki. Il a déjà travaillé avec d’autres joueurs de la LNH ou dans le junior. Les mises en jeu n’ont pas trop changé au cours du temps. J’étais heureux de parler avec lui. Pour ma part, j’ai connu de bons matchs, mais aussi des rencontres difficiles aux cercles de mises en jeu. Je souhaite revenir à 50 %. »
À l’image de son équipe, Suzuki a terminé sept fois sous la barre des 50% après douze matchs cette saison. Et quatre fois lors des cinq derniers matchs, il s’est retrouvé sous la moyenne.
« Le côté mental est important pour les mises en jeu, a noté Suzuki. Tu peux être rapide et fort, mais tu dois avoir confiance et connaître les tendances des autres centres. »
L’an dernier, le CH avait invité à plusieurs reprises Glen Tucker, un entraîneur spécialisé dans l’art de décocher des tirs. C’était maintenant au tour de Bureau d’offrir quelques trucs et conseils pour les centres de l’équipe.
« La confiance reste un enjeu, a affirmé Evans. Tu ne dois pas changer ta technique dans un match même quand ça ne va pas bien. Tu peux apporter des changements mineurs, mais tu as besoin de savoir où sont tes forces. C’est crucial de gagner tes mises en jeu, surtout lors des unités spéciales. »
« J’ai posé des questions à Marc ce matin et j’ai bien aimé ses réponses et ses conseils, a enchaîné le numéro 71. Il m’a prodigué quelques recommandations afin d’augmenter mes chances de remporter mes mises en jeu. »