Jiri Kulich CZE badge Lepage

GÖTEBORG, Suède – Jiri Kulich a toujours cru que son équipe serait en mesure de quitter la patinoire du Scandinavium avec la médaille de bronze accrochée au cou.

Même quand elle a encaissé deux buts rapides en début de match. Même quand les Finlandais ont porté la marque à 5-2, peu après la mi-match. Le capitaine de la Tchéquie n’a jamais perdu espoir et a continué d’encourager ses coéquipiers bien que plusieurs d’entre eux avaient le taquet bas.

« Il s’est assuré que tout le monde continue d’y croire, a raconté son entraîneur Patrik Augusta au sujet de l’espoir des Sabres de Buffalo. Même s’ils commettaient des erreurs, il leur a répété que c’était possible. Les gars au banc étaient découragés après le cinquième but, mais il restait encore beaucoup de hockey à jouer. »

Ondrej Becher a réduit l’écart à 5-3 en désavantage numérique avant la fin du deuxième engagement, et c’est là que les Tchèques se sont vraiment mis à penser que la remontée n’était pas impossible.

« C’est ce but qui nous a remis dans le match, a ajouté Augusta. Ils n’étaient probablement pas nombreux à croire en nous. Mais nous y croyions. C’est ça la clé. Il fallait seulement croire en nous, et les gars l’ont fait. »

« Je me suis adressé à mes coéquipiers pour les aider à être encore meilleurs, a renchéri Kulich. On n’avait qu’à croire en nous. On savait que ce match était à notre portée. »

Kulich est passé de la parole aux actes en marquant son deuxième du match, cinq minutes après le retour du vestiaire. Puis, alors que la Tchéquie avait retiré son gardien au profit d’un sixième patineur, Becher a créé l’égalité en s’emparant du retour de lancer de Kulich avec 1:56 à faire.

C’est là que la chaîne a débarqué pour les Finlandais. Quinze secondes plus tard, Tomas Hamara procurait une première avance aux Tchèques sur une passe de Kulich – son quatrième point de la rencontre. Dominik Rymon et Becher, pour son tour du chapeau, ont complété la remontée dans une cage béante. 

Ils ont ainsi mis la main sur le bronze, terminant sur le podium pour une deuxième année de suite pour la première fois depuis leurs conquêtes de 2000 et de 2001. Ça n’aurait peut-être pas été possible sans l’apport offensif de Kulich et ses qualités de leader.

« On a gardé les choses simples, on a pris nos aises et nous avons dirigé des rondelles au filet, a-t-il résumé. Ça signifie tout pour moi. C’est un honneur de porter le ‘’C’’ pour cette équipe. […] Nous avons terminé avec l’argent, l’an dernier, mais c’est encore mieux cette fois parce que nous avons gagné le bronze. »

À sa troisième et dernière participation au Mondial junior, Kulich a inscrit six buts et récolté six mentions d’aide pour retourner avec les Americans de Rochester, dans la Ligue américaine, avec une médaille de plus à son palmarès. On retiendra surtout qu’il s’est levé quand ça comptait le plus.

« Il a été incroyable, a conclu Hamara. Il a marqué des buts importants et il a préparé plusieurs jeux dans ce match. Il a été un vrai capitaine. Un vrai leader. »

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