La Confrontation des 4 nations 2025 aura lieu du 12 au 20 février 2025 à Montréal et à Boston et opposera le Canada, les États-Unis, la Suède et la Finlande. Il s’agira d'un retour sur la scène internationale pour la LNH et plusieurs de ses meilleurs joueurs après la Coupe du monde de hockey 2016. Afin de mettre la table pour ce tournoi qui promet d’offrir du hockey de grande qualité, LNH.com présente la formation potentielle de chaque pays. Aujourd’hui, la Suède.
Confrontation des 4 nations : Potentielle formation de la Suède
Leurs deux premiers trios et leur défensive équilibrée pourraient permettre aux Suédois de faire des ravages
La Suède sera à prendre au sérieux dans cette compétition. Chose certaine, elle possède les éléments pour espérer causer la surprise.
Avec un top-6 explosif en attaque, une défensive de premier plan et des gardiens ayant fait leurs preuves, les Suédois ont tout ce que ça prend pour rivaliser avec les puissances que représentent le Canada et les États-Unis.
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Dans l'une des dernières compétitions internationales auxquelles ont participé les joueurs de la LNH, aux Jeux olympiques de 2014, la Suède avait atteint la grande finale contre le Canada, mais elle s’était butée à Carey Price, qui avait signé un blanchissage de 24 arrêts dans un gain de 3-0.
Onze ans se seront écoulés entre ces Olympiques et la Confrontation des 4 nations, ce qui fait en sorte que la formation suédoise sera passablement différente. Seulement six joueurs de cette équipe couronnée d’argent en 2014 évoluent dans la LNH cette saison : les défenseurs Erik Karlsson et Oliver Ekman-Larsson, ainsi que les attaquants Nicklas Backstrom, dont l'avenir est incertain, Marcus Johansson, Gustav Nyquist et Jakob Silfverberg, qui a annoncé sa retraite au terme de la saison régulière.
Dans le cadre du présent exercice, on constate que c'est une équipe avec beaucoup de profondeur à toutes les positions qui sera envoyée sur la patinoire par le pays scandinave.
ATTAQUANTS
Jesper Bratt - Elias Pettersson - William Nylander
Adrian Kempe - Mika Zibanejad - Filip Forsberg
William Karlsson - Joel Eriksson Ek - Lucas Raymond
Andre Burakovsky - Elias Lindholm - Marcus Johansson
Autres options à considérer : Mikael Backlund, Rickard Rakell, Gustav Nyquist
*À noter que nous n’avons pas inclus Gabriel Landeskog en raison de son état de santé actuel
Le premier trio de la Suède ne peut que faire saliver les amateurs de hockey. Pettersson, Nylander et Bratt font partie de l’élite de la LNH et ils ont chacun maintenu une moyenne de plus d’un point par match cette saison. Ils seront sans aucun doute utilisés à outrance, tout en étant une force de frappe en avantage numérique.
Si la deuxième unité a aussi le potentiel de faire des flammèches avec deux francs-tireurs hors pair en Kempe et Forsberg, alimentés par Zibanejad au centre, la contribution des troisième et quatrième trios représente peut-être un certain point d’interrogation. On y retrouve par contre des joueurs expérimentés qui pourront être appelés à affronter les meilleurs éléments adverses. Karlsson et Eriksson Ek sont d’ailleurs des spécialistes en infériorité numérique.
En cas de blessures, la formation suédoise n’est pas en reste avec des options comme Backlund, Rakell et Nyquist, qui peuvent très bien tirer leur épingle du jeu et remplir à peu près n’importe quel rôle.
Seul bémol, l’attaque de la Suède n’est peut-être pas équipée pour veiller tard en ce qui a trait au poids et à la robustesse. Il pourrait donc être plus difficile de rivaliser contre le jeu physique des États-Unis et du Canada.
DÉFENSEURS
Victor Hedman – Rasmus Andersson
Mattias Ekholm – Erik Karlsson
Rasmus Dahlin – Gustav Forsling
Autres options à considérer : Hampus Lindholm, Jonas Brodin
Menée par le vétéran Hedman, six fois finaliste pour le trophée Norris – et élu meilleur défenseur de la LNH en 2018 –, la défensive suédoise sera très équilibrée et aura tout pour connaître du succès. Le duo Hedman-Andersson promet d’être solide, alors que Karlsson et Dahlin auront toute la liberté de se porter en attaque en ayant des Ekholm et Forsling pour couvrir leurs arrières.
À 24 ans l’an prochain, Dahlin sera le plus jeune défenseur de la formation, mais le premier choix au total du repêchage 2018 compte déjà plus de 400 matchs d’expérience dans la LNH et il a prouvé qu’il peut se mesurer à n’importe qui. Karlsson pourrait agir comme quart-arrière d’une première vague d’un jeu de puissance réunissant Pettersson, Bratt, Nylander et Zibanejad. L’adversaire ne saura plus où donner de la tête.
Lindholm et Brodin sont d’excellentes polices d’assurance, eux qui roulent leur bosse depuis plusieurs années dans la LNH.
GARDIENS
Linus Ullmark
Jacob Markstrom
Autre option à considérer : Filip Gustavsson
Difficile d’établir une hiérarchie entre Ullmark, Markstrom et Gustavsson, surtout pour un tournoi de courte durée. Avantage Ullmark pour le poste de numéro un. Le gardien des Bruins a mis la main sur le trophée Vézina en 2022-23, et il a encore été dominant cette saison, comme le montrent sa fiche de 22-10-7 et ses excellentes statistiques périphériques (moyenne de 2,55 et pourcentage d’arrêts de ,915).
L’expérience et la longévité de Markstrom lui garantissent sa place pour cette compétition, et il sera assurément considéré au moindre faux pas d’Ullmark. Il ne faudrait d’ailleurs pas se surprendre si la Suède décide d’y aller avec son vétéran pour commencer.
Avec son éclosion des deux dernières années, Gustavsson est un excellent candidat à titre de troisième gardien de l’équipe. Il pourrait très bien faire le travail si l’on devait faire appel à ses services.