Sidney Crosby PIT to play 1200th game

CRANBERRY, Pennsylvanie – Sidney Crosby est sur le point de jouer son 1200e match dans la LNH et il fait tout en son possible pour replacer les Penguins de Pittsburgh sur la bonne voie cette saison.

Le joueur de centre compte 10 points (cinq buts, cinq passes) en neuf matchs. Ses cinq buts représentent un sommet pour lui lors des neuf premières rencontres d’une saison depuis ses cinq filets au début de la campagne 2018-19.

Mais Pittsburgh montre un dossier de 3-6-0. L’équipe a perdu cinq de ses six dernières parties à l’approche d’un duel contre les Sharks de San Jose au SAP Center samedi (22 h HE; SN-PIT, NBCSCA).

Malgré tout, Crosby demeure dévoué envers la tâche à accomplir.

« Tu n’aimes pas ce que tu fais simplement quand ça se passe bien pour toi, a déclaré Crosby. Tu aimes ça quand c’est difficile également. Quand la passion n’y est pas, ça veut dire que c’est probablement le temps d’arrêter. »

Les 1199 matchs en carrière de Crosby sont un sommet dans l’histoire des Penguins. Ses 1512 points, 555 buts et 957 passes le placent au deuxième échelon dans chacune de ces catégories, derrière Mario Lemieux (1723 points; 690 buts, 1033 aides en 915 rencontres).

Le joueur de 36 ans a soulevé la Coupe Stanley trois fois (2009, 2016, 2017). Il a gagné le trophée Hart à titre de joueur le plus utile à son équipe ainsi que le trophée Art-Ross, remis au meilleur pointeur de la LNH, en 2007 et 2014. Il a également gagné le trophée Maurice-Richard, en tant que meilleur buteur de la Ligue, en 2010 et 2017.

Depuis qu’il a réussi ces exploits, peu de choses ont changé.

À sa 19e saison depuis qu’il a été repêché au premier rang en 2005, Crosby demeure l’un des derniers joueurs à quitter la glace lors des entraînements. Seul le défenseur Kris Letang s’attarde parfois plus longtemps que lui. Crosby s’entretient souvent avec l’entraîneur Mike Sullivan devant le tableau blanc le long de la baie vitrée pour discuter de différents jeux et tactiques.

« Il y a plusieurs choses que vous ne voyez pas, a souligné Sullivan. C’est la raison pour laquelle j’ai dit aussi souvent que ce n’est pas un hasard s’il est aussi bon. Oui, il est talentueux, il est doué et tout le reste, mais il tire le maximum de chaque occasion qui se présente à lui pour être à son mieux.

« Depuis que je suis dans le hockey, je n’ai vu aucun autre joueur être aussi déterminé que lui. »

Crosby a été le meneur de Pittsburgh avec 93 points (33 buts, 60 mentions d’aide) en 82 parties la saison dernière, sa 18e consécutive avec une moyenne d’au moins un point par match, ce qui le place au deuxième rang dans l’histoire de la LNH à ce chapitre, derrière Wayne Gretzky (19). 

« À ce point-ci, plus rien ne te surprend vraiment », a expliqué Jake Guentzel, l’ailier gauche sur le trio de Crosby. « Il le fait depuis tellement longtemps. Il est un joueur de premier plan partout sur la glace. C’est génial d’en être témoin depuis plusieurs années. Il continue de m’impressionner. Chaque année, on dirait qu’il s’améliore. »

COL@PIT: Crosby fait mouche après un revirement

En vertu de son rôle de capitaine, Crosby est habituellement l’un des premiers à appeler un espoir qui vient d’être repêché par les Penguins. Il fait la même chose avec tous les joueurs acquis dans un échange ou sur le marché des joueurs autonomes.

« Malgré le fait qu’il est célèbre et admiré, il garde les deux pieds sur terre », a affirmé l’attaquant Bryan Rust. « Il traite tout le monde avec respect. Que tu sois Mario Lemieux ou la personne qui nettoie le vestiaire, il va te traiter avec le même niveau de respect. »

Kyle Dubas l’a lui aussi rapidement constaté.

Après cinq saisons comme directeur général des Maple Leafs de Toronto, Dubas a discuté avec Crosby avant d’être embauché comme président des opérations hockey des Penguins le 1er juin, ajoutant également le rôle de DG à ses fonctions le 3 août.

« Tu entends toutes ces choses-là au sujet de Sid avant d’arriver ici », a raconté Dubas le 9 octobre. « Puis, chaque jour ici, tu es témoin de tout ça et tu n’arrives pas à croire que ce soit vrai. C’est plus que vrai.

« Chaque jour, tu découvres de plus en plus de choses chez lui sur le plan du leadership et de l’engagement. Tu comprends comment il entraîne les autres dans son sillage. Ce n’est pas seulement lui et sa routine. Il veut que toute l’équipe soit ensemble. »

Les Penguins auraient bien besoin que l’impact positif de Crosby se répercute dans la colonne des victoires. Ils connaissent leur pire départ depuis qu’ils ont amorcé la saison 2005-06 avec un dossier de 0-4-5, lors de la première campagne de Crosby dans la LNH.

Pittsburgh vient de perdre trois de ses quatre plus récents affrontements à domicile. Les trois prochains matchs auront lieu à l’étranger, à commencer par un arrêt à San Jose.

Crosby a vécu des moments plus faciles, mais il est capable de remettre les choses en perspective.

« Comme dans tout, il y a des défis et de l’adversité, a mentionné Crosby. Tu passes au travers. Je n’échangerais tout ça pour rien au monde. J’ai toujours rêvé de faire ça.

« Je me considère comme chanceux de faire ce que je fais. J’essaie de ne pas me plaindre, c’est certain. »