On a dû lui passer le message à l'interne, mais Drouin n'a sans doute pas besoin qu'on lui fasse de dessin.
« Je le sais quand je n'ai pas de chances de marquer ou quand ça ne va pas, a-t-il ajouté. Mes deux coéquipiers de trio sont nouveaux et ce ne sont que deux matchs sur une saison de 82. Ce n'est pas le moment de paniquer. L'équipe va bien, tout est beau. Les autres trios vont bien. C'est à nous d'élever le niveau et ça ira. »
Drouin a insisté pour dire que tout n'a pas été mauvais pour le trio qu'il complète avec les Finlandais Jesperi Kotkaniemi et Joel Armia.
« Ce n'est pas que nous avons mal joué. Nous avons été corrects, a-t-il avancé. Nous n'avons pas créé grand-chose à égalité numérique. Il faut être plus constant sur la rondelle et se soutenir mieux. Si nous pouvons créer plus d'occasions de marquer, ça aiderait avec les autres trios qui fonctionnent. Nous pouvons assurément en faire davantage. Si nous souhaitons nous établir comme un des bons trios dans la LNH, nous devrons en donner plus », a-t-il laissé tomber.
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En plus d'avoir à forger une cohésion avec deux nouveaux coéquipiers, Drouin ne cache pas qu'il doit se réaccoutumer à évoluer à la position d'ailier.
« Il y a des ajustements à faire. La saison dernière, comme joueur de centre j'étais un peu moins en mouvement, plus statique. Cette saison à l'aile, je dois être moins stationnaire. J'ai visionné des séquences vidéo des matchs, je dois mieux identifier les moments où je peux décoller. C'est comme le receveur de passe au football qui doit bien identifier les lignes de course. Je dois trouver le bon "timing" au lieu de tourner en rond.
« Je le répète, ce ne sont que deux matchs. Je n'ai pas le sentiment de ne pas être à ma place. »