L'échec avant, la clé en offensive pour les Predators

NASHVILLE – Les Predators de Nashville espèrent qu’un échec avant plus soutenu leur permettra de créer davantage d’offensive lors du match no 3 de la série de première ronde contre les Canucks de Vancouver au Bridgestone Arena vendredi (19h30 HE; MAX, TBS, BSSO, TVAS2, SN).

Les Predators ont créé l’égalité 1-1 dans la série grâce à une victoire de 4-1 à Vancouver, mardi, même s’ils ont été limités à 16 lancers. Ils sont conscients qu’ils vont devoir générer plus de chances s’ils veulent remporter la série, et ça commence en s’assurant de sortir la rondelle de leur zone avec efficacité pour y passer le moins de temps possible.

« On doit sortir la rondelle par la rampe, a souligné l’attaquant des Predators Luke Evangelista. C’est quelque chose que je tente de me rentrer dans la tête même à l’entraînement.

« Et par la suite, nous devons utiliser notre échec avant. Nous sommes une bonne équipe en échec avant. Nous sommes bons pour récupérer les rondelles et causer des revirements, mais je ne pense pas que nous ayons été en mesure de le faire à notre niveau habituel durant les premiers matchs. Si nous retrouvons cet aspect de notre jeu, nous allons être dangereux et passer beaucoup de temps en zone offensive. »

Un ajustement que les Predators vont tenter de faire lors du match no 3 sera de dégager le disque vers des endroits de la zone offensive qui leur permettront d’utiliser leur échec avant. Ils veulent éviter que la rondelle se retrouve trop près du gardien Casey DeSmith, qui pourrait alors la relancer.

« C’est arrivé à quelques reprises, et nous savons que nous devons faire mieux dans cette facette, a affirmé l’attaquant Colton Sission. Il faut envoyer la rondelle à un endroit qui nous permettra de mettre de la pression plus rapidement et compliquer la vie de l’adversaire. »

Vancouver a eu l’avantage 84-36 pour les tentatives de lancers lors du deuxième duel. Nashville a bloqué 30 tirs, si bien que les Canucks n’ont réussi à envoyer que 18 rondelles sur le gardien Juuse Saros.

Les Predators disent ne pas s’en faire avec le nombre de tentatives de lancers qu’ils accordent, pourvu que la majorité ne se rende pas à Saros. Les Canucks avaient été limités à 21 tirs (sur 55 tentatives) dans leur victoire de 4-2 dans le premier match. 

« On dirait que c’est difficile [d’obtenir des tirs] dans cette série, a dit l’attaquant des Predators Gustav Nyquist. « Ce sont des matchs avec peu de lancers, et c’est en grande partie parce que les deux équipes bloquent des tirs. C’est difficile de trouver de l’espace sur la patinoire. C’est difficile d’aller chercher un centimètre de plus sur la glace. Tout le monde donne tout. C’est amusant! »

Les Predators auront le dernier changement lors du match no 3, et ils pourront ainsi mieux contrôler leurs combinaisons.

« Ils ont beaucoup de profondeur au centre, a analysé l’entraîneur-chef de Nashville Andrew Brunette. Ils font confiance à leurs quatre trios, et nous aussi. C’est un peu comme une partie d’échecs. On verra bien. Nous allons donner le rythme au match et voir ce qui se passera. »

« J’ai confiance en nos lignes contre n’importe qui. »