L'édition de 1981-82 des Oilers aurait également pu occuper une place sur cette liste. Il s'agit de la saison où Wayne Gretzky a démoli le record de Maurice Richard en marquant 50 buts en 39 parties, en route vers une saison de 92 filets. Les Oilers ont été surpris par les Kings de Los Angeles en première ronde, incluant un match surnommé « Le Miracle sur Manchester », où les Kings ont comblé un déficit de cinq buts en troisième période avant de l'emporter en prolongation.
Après deux triomphes de la Coupe Stanley en 1984 et 1985, les Oilers semblaient avoir complètement tourné la page sur cette défaite. En effet, Gretzky était au sommet de son art lors de la saison 1985-86, lui qui a établi un record intouchable de 215 points, mais l'équipe a aussi reçu une grande contribution offensive de plusieurs joueurs. L'équipe comptait quatre marqueurs de 100 points (Gretzky, Paul Coffey, Jari Kurri, Glenn Anderson) et a marqué en moyenne 5,33 buts par rencontre. Les Oilers ont également été les premiers gagnants du trophée des Présidents -- avant l'introduction du trophée, l'équipe qui finissait au sommet du classement général avait habituellement été récompensée par un prix en argent ou par le trophée Prince-de-Galles.
Mais comme ils ont été les premiers gagnants du trophée des Présidents, les Oilers ont également été les premières victimes de la fameuse malédiction qui va avec. Après l'erreur coûteuse, et désormais célèbre, de Steve Smith, Edmonton a été vaincu 3-2 par les Flames de Calgary en finale de la section Smythe, ce qui a empêché les Oilers, pour la seule fois en cinq ans, de soulever la Coupe Stanley.