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MONTRÉAL – Le premier match de Maveric Lamoureux contre les Canadiens de Montréal au Centre Bell aurait pu prendre une tournure pas mal plus négative pour le défenseur du Club de hockey de l’Utah.

Avec un peu moins de 10 minutes à faire à la première période, le Québécois de 20 ans a tenté de bloquer un tir du haut de l’enclave de Joel Armia, mais la rondelle a touché sa main gauche. Visiblement en douleur, il est rentré au banc, puis a pris le chemin du vestiaire.

Fort heureusement, Lamoureux a été en mesure de revenir au jeu en fin de première période, et il a pu compléter la rencontre. Mais il en sort avec quelques marques, lui qui portait un bandage à la main lorsqu’il a rencontré les journalistes après la rencontre.

« Peu importe ce qui arrivait, j’allais finir le match. Je me serais obstiné avec les ‘trainers’ », a lancé Lamoureux, qui a confirmé qu’il ne devrait pas garder de séquelles de ce lancer.

« La main va bien. Ça va être correct. »

Le jeune défenseur a terminé la rencontre avec deux tirs et une mise en échec en 14:57 de jeu, en plus d’avoir écopé d’une pénalité pour avoir accroché qui a possiblement empêché Christian Dvorak de marquer un but qui aurait donné une avance de 3-2 aux Canadiens, à 9:18 de la troisième période.

Un geste que son entraîneur-chef, André Tourigny, ne devrait pas lui reprocher.

« C’était une pénalité pour empêcher une chance de marquer, donc c’est correct », a dit le pilote natif de Nicolet, qui a toutefois remarqué que la nervosité s’était emparée de Lamoureux dès le début de la rencontre. « Il était visiblement nerveux, définitivement. C’est un gars qui a des mains sûres, ce n’est pas un gars qui fait des boulettes avec la rondelle. Au début du match, il était nerveux. Il n’a pas mal joué, il a bien fait ça, mais il est capable d’encore mieux. »

Peut-on reprocher à Lamoureux d’être nerveux, lui qui comptait plusieurs invités dans les estrades? Il y a deux ans à peine, c’est au Centre Bell qu’il avait été repêché par les Coyotes de l’Arizona au 29e rang de la première ronde. Et il n’y a pas si longtemps, c’est à titre de jeune partisan qu’il visitait le mythique amphithéâtre pour encourager le Tricolore.

« Il y avait du stress, c’est sûr, mais beaucoup de joie. Quand j’ai embarqué sur la glace après l’échauffement, avec le monde qui crie et la musique, c’était normalement dans les estrades que je vivais ça. J’ai eu quelques frissons, c’est sûr. C’était un beau moment de vivre ça ici. »