Une visite de la Grande muraille se retrouvait au sommet de la liste pour plusieurs.
« C'est difficile de trouver des mots. C'est une expérience si spéciale d'être ici. Quand on pense à tout ce que ç'a dû prendre pour bâtir la muraille, son histoire, tout ça alors qu'on marche dessus, c'est vraiment quelque chose. C'est génial d'avoir pu vivre cette expérience en équipe », a renchéri le capitaine Mark Giordano.
Les Flames ont quitté leur hôtel à 13 h pour se rendre sur le lieu historique. Un voyage qui a pris deux heures et demi, une heure de plus qu'à l'habitude puisqu'il y avait du trafic. Les joueurs n'étaient pas les seules personnalités connues à se retrouver à cet endroit puisque le président du Venezuela Nicolas Maduro avait lui aussi décidé de visiter la section Mutianyu de la Grande muraille… en compagnie de son équipe de sécurité. Les soldats étaient nombreux dans les rues avoisinantes.
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Dans l'attente, les joueurs ont pu discuter de l'histoire de la Grand muraille et la raison de sa construction. Le défenseur Noah Hanifin avait eu la chance de se préparer en lisant sur le sujet et parce qu'il en avait discuté avec un ami. Il n'était pas le seul puisque d'autres joueurs avaient fait quelques recherches sur Internet.
« C'était vraiment une des choses que nous avions le plus hâte », a mentionné l'attaquant Matthew Tkachuk.
« C'est une chose que tu dois visiter une fois dans ta vie et on a la chance de le faire en équipe », a ajouté Derek Ryan.
Sur place, les joueurs en ont profité pour faire un peu de magasinage. Gaudreau a acheté un couvre-chef qui lui donnait des oreilles de panda. Curtis Lazar, Garnet Hathaway, Dalton Prout et Rasmus Andersson ont sauté sur des chapeaux de forme conique fabriqués à partir de bambou… ou du moins, une imitation de qualité douteuse de bambou.
Les voyant aller, plusieurs autres membres de l'équipe ont effectué le même achat.
« Le soleil frappe fort aujourd'hui », a lancé Lazar en rigolant.
Après une promenade en navette, la plupart des joueurs ont emprunté le télésiège qui devait les mener au sommet de la Grande muraille. Pas tous, dont Gaudreau qui a peur des hauteurs.
Une fois au sommet, les rires ont fait place à l'admiration. La vue était spectaculaire, permettant de voir à des kilomètres à la ronde. Une scène bien différente pour l'entraîneur adjoint Martin Gélinas qui a visité l'endroit un mois plus tôt et qui ne pouvait voir qu'à quelques dizaines de mètres devant lui puisque la région était recouverte d'un brouillard.
« C'est incroyable, a lancé Hathaway qui, posté sur la Muraille, regardait partout autour de lui. Ça te coupe le souffle. La Muraille est impressionnante et la vue te permet de contempler tellement de chose. Je me sens vraiment chanceux d'être ici. Je vais m'en souvenir toute ma vie. »