stamkos_071624a

Steven Stamkos sait ce que ça prend pour gagner la Coupe Stanley.

Le nouvel attaquant des Predators de Nashville a réalisé l’exploit à deux reprises avec le Lightning de Tampa Bay, en 2020 et 2021. Pour lui, les Predators se doivent de croire qu’ils peuvent tout rafler. 

« Nous voulons gagner une Coupe Stanley. C’est la raison pour laquelle on joue au hockey », a dit Stamkos mardi, quand il a rencontré les médias de Nashville au Bridgestone Arena. « Je pense que certaines personnes ont parfois peur de l’affirmer puisque ça fait grimper les attentes, mais j’ai toujours cru au fait que tu dois y croire si tu veux y parvenir. »

Le vétéran de 34 ans a accepté un contrat de quatre ans d’une valeur moyenne de 8 millions $ par saison avec les Predators le 1er juillet. Premier choix au total du repêchage 2008, Stamkos a inscrit 1137 points (555 buts, 582 passes) en 1082 matchs répartis sur 16 saisons dans la LNH, toutes avec le Lightning. Il a également récolté 101 points en 128 rencontres de séries éliminatoires. 

La saison dernière, Stamkos a amassé 81 points (40 buts, 41 passes) en 79 parties, avant d’ajouter six points, dont cinq buts, en cinq matchs éliminatoires. Il occupe le premier rang de l’histoire du Lightning pour les points, les buts, les matchs joués, les buts en avantage numérique (214), les buts gagnants (85) et les buts en prolongation (13). 

Les Predators n’ont jamais remporté la Coupe en 25 saisons d’existence. Leur seule présence en grande finale est survenue en 2017, quand ils se sont inclinés en six matchs contre les Penguins de Pittsburgh. 

La saison dernière, Nashville a connu une séquence de 18 matchs consécutifs avec au moins un point (16-0-2), la plus longue de son histoire, entre le 17 février et le 26 mars. Cette série de succès a permis à l’équipe de se qualifier pour les séries, mais elle s’est inclinée contre les Canucks de Vancouver en six matchs au premier tour. 

« Je regarde ce que cette équipe de Nashville a été en mesure de faire l’an dernier, la séquence incroyable qu’elle a connue. Ils ont été un peu malchanceux en séries, en n’étant pas capables d’avancer plus loin, mais les fondations y étaient », a noté Stamkos. 

« Ils ont un gardien élite, une défensive de premier plan, des attaquants appartenant à l’élite. Ils cochent plusieurs cases. Puis, ils ont ajouté, par le biais du marché des joueurs autonomes, des joueurs qui sont non seulement talentueux, mais qui ont du caractère, l’expérience d’avoir gagné la Coupe Stanley ou de vivre de longs parcours en séries. Tu n’as jamais assez de gars comme ça. Les attentes vont être de participer aux séries et de se rendre loin. C’est une évaluation assez juste de ce que ce groupe peut accomplir. »

Stamkos a été une des quelques acquisitions clés faites par les Predators en juillet. L’attaquant Jonathan Marchessault, qui a remporté la Coupe Stanley avec les Golden Knights de Vegas en 2023, ainsi que le trophée Conn-Smythe la même année, a signé un contrat de cinq ans (moyenne annuelle de 5,5 millions $) avec Nashville. Le défenseur Brady Skjei a pour sa part accepté une entente de sept ans et 49 millions $ (7M$/saison).

Les Predators ont également accordé une prolongation de contrat de huit ans d’une valeur annuelle moyenne de 7,74 millions $ au gardien Juuse Saros, et se sont entendus sur les termes d’un nouveau contrat de trois ans (3,75M$/saison) avec le défenseur Alexandre Carrier. 

Selon Stamkos, l’équipe a tous les éléments en place pour espérer remporter la Coupe Stanley. 

« J’ai eu la chance de gagner un championnat, alors je sais à quel point c’est difficile et je connais les expériences qui accompagnent cela, a dit Stamkos. Nous avons ajouté certains joueurs qui sont passés par là et c’est une attitude contagieuse que nous pouvons partager dans ce vestiaire. 

« Une des choses dont j’ai parlé avec ‘Trotzy’ (le directeur général des Predators Barry Trotz) était que nous voulions venir ici et nous donner les meilleures chances possibles de gagner. Et je pense que tout le monde a vu à quel point l’équipe a été agressive sur le marché des joueurs autonomes. Il y a beaucoup d’éléments en place pour être fébrile. »

Contenu associé