Lorsqu’est venu le temps de prendre une décision sur son avenir, lundi à l’ouverture du marché des joueurs autonomes, Jonathan Marchessault a vite réalisé que l’offre des Predators de Nashville pesait plus lourd dans la balance que celle des Canadiens de Montréal.
C’est ce qu’a expliqué l’attaquant québécois, mercredi, lorsqu’il a rencontré la presse après avoir paraphé un contrat de cinq ans d’une valeur annuelle de 5,5 millions $ avec les Predators le 1er juillet.
Marchessault, qui a amassé 69 points (42 buts, 27 passes) avec les Golden Knights de Vegas la saison dernière, avait aussi reçu une offre des Canadiens plus tôt dans la journée, mais celle-ci était pour une durée moindre.
« La meilleure offre, c’était Nashville, a-t-il souligné. Mais Montréal était deuxième, et j’ai dû décider entre les deux équipes. Ce qui a fait la différence, c’est (le nombre d’années) et le fait que je pense que Nashville est une équipe qui est plus près de gagner.
« Aussi, être un Québécois et jouer à Montréal, ça vient avec de très belles choses lorsque ça va bien, mais quand ça va mal, ça peut parfois devenir plus difficile pour la famille et tout ça. C’est quelque chose que je ne voulais pas nécessairement vivre en ce moment. Je ne dis jamais non à Montréal parce que je trouve qu'il s'agit d'une belle organisation, et c’est la maison pour moi, mais pour l’instant, au 1er juillet, c’était un meilleur fit pour moi d’aller à Nashville. »
On peut difficilement contredire l’analyse de l’attaquant de 33 ans. Alors que les Canadiens poursuivent leur reconstruction, les Predators ont participé aux séries éliminatoires la saison dernière et ils ont amélioré leur équipe grâce au marché des joueurs autonomes en faisant l’acquisition de l’attaquant Steven Stamkos et du défenseur Brady Skjei – en plus de Marchessault – lundi.
« Ç’a toujours été une des équipes que j’aimais le plus, a-t-il expliqué. J’ai compris le soir du 30 juin que Vegas n’allait rien m’offrir de bon, donc la soirée a été décevante, mais quand je me suis réveillé le 1er juillet, je me suis dit qu’il était temps de se trouver une nouvelle équipe. Nashville m’offre le meilleur des deux mondes. C’est une des meilleures villes dans la LNH et c’est une équipe qui veut gagner. J’étais à la recherche de ces deux éléments. »