Notre chroniqueur Anthony Marcotte nous parle de l’actualité chez le Rocket de Laval ainsi que dans l’ensemble de la Ligue américaine de hockey (LAH). Il permettra aux partisans de suivre assidûment ce qui se passe dans l’antichambre de la meilleure ligue de hockey au monde.
Owen Beck affiche une remarquable constance pour sa première année professionnelle chez le Rocket de Laval. En date du 16 décembre, le choix de deuxième tour des Canadiens en 2022 occupe toujours le premier rang des marqueurs de son équipe avec 20 points, dont sept buts, en 26 matchs.
Une production des plus appréciables pour un joueur dont on vante les qualités sur les 200 pieds de la patinoire depuis longtemps, sans nécessairement s’attendre à ce qu’il remplisse la feuille de pointage tous les soirs. Depuis le premier jour de la saison, Beck coche plusieurs cases importantes pour s’assurer d’un temps de glace accru en situations importantes avec le Rocket.
Pour son entraîneur Pascal Vincent, c’est sa capacité à s’acclimater à différentes circonstances qui l’impressionne le plus. Il n’hésite pas à ressasser son passé d’entraîneur dans l’organisation des Jets de Winnipeg pour trouver quelques comparatifs.
« J’ai quelques exemples en tête de joueurs qui ont réussi à atteindre la LNH et qui ont les mêmes qualités que Beck pour appliquer les enseignements, a commencé par dire Vincent. Des gars comme Kyle Connor, Jack Roslovic et Cole Perfetti ont tous la qualité de bien assimiler l’information et de l’appliquer rapidement.
« Pour certains joueurs, quand ils connaissent un creux de vague, ils vont se rabattre sur les points pour s’évaluer… Dans le cas de Beck, ce n’est pas ce que je vois. Il sait reconnaître ce que ça prend pour connaître du succès à ce niveau, et c’est ce qui pourrait l’amener à devenir un joueur d’impact dans la LNH. »
Le principal intéressé s’étonne un peu de se retrouver au premier rang des marqueurs de son club aussi tardivement dans la saison. Mais ne comptez pas sur lui pour s’enflammer avec la situation. Il sait qu’il a encore du travail à faire pour devenir un incontournable dans le groupe d’espoirs bien nanti des Canadiens.
« Je sais ce que je suis capable de faire offensivement, a affirmé Beck. Je sais aussi que je ne ménage pas les efforts afin d’être utile des deux côtés de la patinoire. Je te mentirais toutefois si je te disais que je m’attendais à me retrouver au premier rang des marqueurs d’une bonne équipe comme la nôtre présentement. J’essaie de rester dans le moment présent. »