SUNRISE, Floride – Connor McDavid avait de la difficulté à trouver une explication logique à la défaite des Oilers d’Edmonton lors du premier match de cette finale face aux Panthers de la Floride.
À sa défense, il y en avait bien peu. Sa troupe a dominé de longs pans de la rencontre, elle a obtenu beaucoup plus de chances de marquer que l’adversaire et elle aurait mérité un bien meilleur sort qu’un revers par jeu blanc de 3-0. Devant pareille impasse, le capitaine a opté pour l’ésotérisme.
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« Peut-être que les dieux du hockey se sont repris pour le sixième match (de la série face aux Stars de Dallas) », a-t-il lancé avec un sourire en coin. « On ne méritait probablement pas de le gagner. Ce soir, on aurait dû marquer un ou deux buts, mais nous n’avons pas trouvé le moyen d’y arriver. »
Rappelons que les Oilers avaient éliminé les Stars grâce à un gain de 2-1 alors qu’ils n’avaient dirigé que 10 tirs au but contre 34 pour l’adversaire. Le capitaine des Oilers n’avait donc peut-être pas tort.
L’écart n’a pas été aussi marqué dans ce match. La formation albertaine a dominé 32-18 dans la colonne des lancers, mais elle s’est butée à un Sergei Bobrovsky au sommet de son art. Le gardien des Panthers a tout simplement volé la victoire de l’autre côté.
« Il y a des choses que l’on peut regarder et améliorer, mais il y a aussi l’élément de chance, tout simplement, a analysé l’entraîneur Kris Knoblauch. Il faut le prendre en compte en saison régulière et en séries. Parfois, la rondelle rentre dans le filet, comme à notre dernier match avec nos deux buts sur 10 tirs.
« Ça, c’était une belle soirée pour nous. Mais ça ne fonctionne pas toujours comme ça. Nous avons eu notre part de bonnes chances. On peut toujours améliorer la qualité de nos occasions. »
Pourtant, à vue d’œil, il n’y a pas grand-chose que les Oilers auraient pu faire de plus – à part enfiler l’aiguille. Bobrovsky était partout en même temps. Chaque fois qu’on pensait qu’il s’agissait d’un but certain, son bouclier ou sa jambière apparaissait de nulle part.