C'était d'ailleurs également intéressant de l'entendre parler de la gestion du plafond salarial. On se doutait que l'avenir ne serait pas rose, mais il a clairement exposé la précarité de la situation avec laquelle les équipes devront composer au cours des prochaines années.
Déjà, comme on l'a vu pour Byron qui s'est retrouvé au ballottage, les équipes doivent faire preuve d'ingéniosité pour dégager de l'argent sous le plafond salarial. Le volet des affaires risque d'occuper une plus grande place au cours des prochaines saisons, d'où l'extrême prudence dans les négociations avec Danault et les autres.
Les Maple Leafs, pour vrai
Revenons au hockey. C'est plaisant de voir les Maple Leafs de Toronto jouer du bon hockey dans la section Nord. Si vous pensez que la pression est forte à Montréal, ne croyez pas qu'elle l'est moins à Toronto. Les dirigeants sont allés chercher de bons vétérans, qui ont un impact différent de ceux que les Canadiens ont obtenus parce qu'on a Auston Matthews et Mitchell Marner. La lutte s'annonce très serrée entre les deux grands rivaux. Il y a également les Jets de Winnipeg et les Flames de Calgary qu'il ne faut pas écarter trop vite.
Les Canucks de Vancouver, les Oilers d'Edmonton et les Sénateurs d'Ottawa sont de véritables boites à surprises.
Les Sénateurs peuvent battre n'importe qui n'importe quand. C'est ça la jeunesse. Les Canucks et les Oilers sont aussi de jeunes équipes. La patience est de mise avec ces équipes. On peut regarder un de leurs matchs un soir et en regarder un autre une semaine plus tard et penser que ce sont deux équipes différentes.
Je ne sais pas pour vous, mais j'ai déjà hâte aux séries éliminatoires. Je n'aime pas les duels à répétition entre les deux mêmes équipes. Je trouve ça redondant.
J'aimerais voir les Bruins de Boston et les Canadiens s'affronter en séries éliminatoires. Parlant des Bruins, ils ne lâchent pas. Même avec le départ des défenseurs Zdeno Chara et Torey Krug, ils demeurent très compétitifs. On peut affirmer sans se tromper que le leadership ne s'est pas perdu à Boston, avec Patrice Bergeron comme chef de file.
L'increvable Lou
À mes débuts dans les années 1990, ça faisait une éternité qu'il était dans la LNH, et, longtemps après ma retraite du hockey, ça fait encore une éternité qu'il est là. Je parle bien entendu de Lou Lamoriello, l'actuel DG des Islanders de New York.
Le « bon vieux » Lou, 78 ans, vient de savourer sa 1300e victoire dans la LNH. C'est remarquable ce qu'il accomplit. Il a aidé les Maple Leafs avant de joindre les Islanders et on voit tout le bon travail qu'il fait avec eux. C'est un dirigeant de la vieille école. J'ai entendu plein d'anecdotes sur sa façon bien à lui qu'il a de mener ses équipes. Mais ça fonctionne, comme ça fonctionnait pour Scotty Bowman dans le temps qu'il était entraîneur. C'est un des grands hommes de hockey. Il faut lui lever notre chapeau.