Suzuki a livré deux bons matchs préparatoires à la position de centre, en compagnie de Jordan Weal les deux fois.
Vendredi matin, à l'entraînement du groupe A, celui qui à quelques exceptions près sera envoyé dans la mêlée contre les Sénateurs d'Ottawa samedi, Suzuki avait été muté à la droite de Phillip Danault et de Tomas Tatar.
« Jouer à l'aile ne change pas grand-chose pour moi, je dois être plus explosif sur patins et faire en sorte de bien faire le long des bandes. Je vais jouer avec deux excellents joueurs, j'ai très hâte, a lancé Suzuki après coup. Je vois ça comme une occasion de montrer que je peux évoluer avec les meilleurs joueurs de l'équipe. »
Julien a admis que c'était le plan avant le camp de mettre Suzuki à l'épreuve aux positions de centre et d'ailier droit.
« Nous avons vu qu'il a très bien fait au centre et nous voulons le voir à l'aile, a-t-il mentionné. C'est le moment de tenter des expérimentations et de faire des découvertes. C'est ce que nous faisons et nous verrons bien. »
Suzuki a évolué à l'aile au cours du tournoi des recrues à Belleville, en Ontario.
« Peu importe la position à laquelle on l'utilise, il fait se produire des choses à chacune de ses présences sur la patinoire », a relevé Julien.
Danault a dit voir en Suzuki un joueur avec lequel Tatar et lui pourraient faire des flammèches.
« C'est un très bon passeur et un franc-tireur, et il possède une bonne vision périphérique », a soumis le patineur natif de Victoriaville. « Un droitier sur mon trio, c'est toujours important. Il pourrait bien cadrer. Ce sera une bonne expérience. »
Suzuki faisait encore parler de lui vendredi pour le but sublime qu'il a réussi lors de la séance des tirs de barrage.
« C'était indécent (nasty) comme feinte, a lancé le jeune Jesperi Kotkaniemi. J'ai adoré. Je lui ai envoyé un message texte pour lui dire que c'était un salopard (dirty bastard). Je ne peux pas vous dire ce qu'il m'a répondu », s'est-il esclaffé.
Suzuki a dit avoir reçu plusieurs messages textes de membres de sa famille et d'amis et qu'il a visionné son but à quelques reprises.
« Ç'avait l'air plutôt bien », a-t-il lancé, sans fausse modestie.
À n'en pas douter, le jeune homme affiche une belle confiance, « mais ce n'est pas de l'arrogance », a insisté Julien.