CRANBERRY, Pennsylvanie – Les États-Unis s’attendent à ne pas avoir de problème à rivaliser avec le Canada, la Finlande et la Suède lorsque seront dévoilés les formations de la Confrontation des 4 nations mercredi.
« Vous allez avoir droit à une équipe qui a beaucoup de talent, a mentionné l’entraîneur Mike Sullivan mardi. Ce sera un groupe talentueux qui peut compétitionner avec n’importe quelle équipe, peu importe l’environnement. Il va y avoir de la vitesse, du poids, du papier sablé, une conscience défensive et des joueurs dynamiques en attaque.
« Mais comme je le dis depuis le début, toutes les équipes vont être talentueuses. À notre avis, ce tournoi ne se gagnera pas uniquement grâce au talent, et notre défi est de devenir une équipe. »
Les États-Unis ont confirmé la sélection des attaquants Jack Eichel, Auston Matthews et Matthew Tkachuk ainsi que des défenseurs Adam Fox, Quinn Hughes et Charlie McAvoy lorsque chaque équipe a annoncé ses six premiers joueurs le 28 juin.
Chaque équipe devait soumettre le reste de sa liste de 23 joueurs avant lundi.
La formation de la Finlande et celle de la Suède seront dévoilées à 14 h (HE) mercredi lors d'une émission en direct produite par NHL Network et diffusée dans le monde entier. Au Canada, il sera possible d'assister au tout lors d'une émission spéciale à TVA Sports.
L’identité des joueurs retenus par le Canada et les États-Unis sera dévoilée à 18h30, mercredi, lors de l’émission d’avant-match à TVA Sports.
Le tournoi de sept matchs – le premier événement opposant les meilleurs joueurs de la planète depuis la Coupe du monde de hockey 2016 à Toronto – se déroulera à Montréal et à Boston du 12 au 20 février.
Il faut remonter à la Coupe du monde de 1996 pour voir les Américains s'imposer dans un tournoi d'une telle envergure.
« Quand on regarde la qualité des joueurs qui étaient disponibles pour notre équipe (cette année), il s'agit peut-être de l'un des groupes de joueurs avec le plus de profondeur de l'histoire du hockey américain, et je pense que c'est un compliment pour le développement du sport du hockey aux États-Unis », a souligné Sullivan. « Il y aura dans cette équipe des joueurs venant de tous les États-Unis, et pas seulement de ce que nous considérons comme les centres névralgiques du hockey aux États-Unis, où le hockey est profondément enraciné ».
Sullivan a évoqué l'expansion de la LNH, le modèle de développement américain de USA Hockey et les initiatives locales dans l'ensemble des États-Unis pour expliquer cette croissance.
USA Hockey supervise aussi le Programme de développement de l’équipe nationale des États-Unis depuis 1996. Chaque joueur qui a été retenu dans la formation initiale le 28 juin est passé par ce programme, et plusieurs de leurs anciens membres vont assurément être de la formation finale. Est-ce que cette façon de fonctionner va donner un avantage aux États-Unis, alors que toutes les équipes vont tenter de créer une chimie rapidement dans un tournoi aussi court?
« Que ça nous donne un avantage ou non, je pense que lorsque vous regardez le noyau des meilleurs joueurs des États-Unis, il y a assurément une familiarité », a noté Sullivan.
Le bassin de talent des États-Unis compte sur une telle profondeur que le directeur général Bill Guerin et ses adjoints vont devoir retrancher des joueurs vedettes de leur formation. Il reste toutefois encore plus de deux mois avant que le tournoi s’amorce, et il n’est pas impossible que certains de ces joueurs reçoivent un appel d’ici là.
« Il s’agit de décisions difficiles que Billy devra prendre pour le reste d’entre nous, alors il s’agit davantage d’une question pour Billy que pour moi, a souligné Sullivan. Mais ce que je peux vous dire, c’est que ce groupe a discuté de la manière de gérer ces situations et de l’importance d’être respectueux envers ces joueurs et ce qu’ils ont accompli dans la LNH jusqu’ici.
« Aucun d’entre nous ne possède une boule de cristal. Nous ne pouvons deviner ce qui va se passer entre le moment où la formation sera annoncée et le début du tournoi. Il pourrait y avoir des changements qui vont être apportés en fonction de blessures ou de choses du même genre. Ce sera toutefois la prochaine étape, et notre équipe en a déjà discuté. Il faut surtout mettre en place notre plan de match. »
Sullivan, qui a remporté la Coupe Stanley à titre d’entraîneur des Penguins de Pittsburgh en 2016 et 2017, est impliqué auprès de USA Hockey depuis cinq décennies, d’abord en tant que joueur, puis comme entraîneur. Il va diriger pour la première fois les États-Unis dans un tournoi réunissant les meilleurs joueurs au monde. Il va aussi être derrière le banc des États-Unis aux Jeux olympiques de 2026 en Italie.
« Je suis incroyablement honoré d’être l’entraîneur de cette équipe, et j’ai hâte d’avoir la chance de compétitionner avec ces gars-là », a-t-il lancé.