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MONT-TREMBLANT – « Caufield, Caufield, Caufield! » « Suzuki, Suzuki, Suzuki! »

Cole Caufield et Nick Suzuki se font des passes et ils décochent des tirs dans un filet abandonné plusieurs minutes avant le début de l’entraînement à l’aréna Gilles-Cadieux.

Dès que la rondelle rentre dans le filet, des cris résonnent dans les gradins. Les hurlements proviennent de jeunes enfants qui ont envahi les estrades en cette journée de congé spéciale pour venir voir leurs idoles. Les professeurs ont aussi trouvé place et ils ont gardé un œil sur les élèves pour contrôler le niveau des décibels. Mais tout se passe dans le bonheur.

« C’est agréable d’entendre mon nom, mais j’ai encore plus de plaisir quand ils scandent le nom d’autres joueurs de l’équipe, a dit Caufield avec un sourire en coin. Je suis heureux de voir les enfants qui ont du plaisir. Ils s’amusent. Parfois, je ne comprends pas ce qu’ils chantent, mais j’aime ça. »

À 9h00 jeudi matin, il y avait déjà plusieurs jeunes qui marchaient vers l’aréna de leur municipalité. C’était près d’une heure avant le début annoncé de l’entraînement. Il n’y avait pas de cloche comme à l’école, mais il y avait un désir de ne pas arriver en retard.

Pour une deuxième année d’affilée, ils avaient la chance de voir un entraînement de leur équipe préférée, les Canadiens de Montréal.

« C’est toujours le fun comme moment, on sait à quel point on est apprécié partout au Québec, a dit le défenseur David Savard. Je suis heureux de venir ici et de voir les jeunes qui ont du plaisir. On les entend crier. Ils ont la chance de voir leurs idoles. C’est une belle chose pour la communauté, mais aussi pour nous. »

Dans son enfance, Savard n’avait pas un souvenir précis d’une rencontre avec un joueur du CH, mais bien avec un ancien gardien de la LNH.

« Ce n’était pas comme aujourd’hui, mais j’ai déjà croisé des joueurs de la LNH. J’avais rencontré Martin Brodeur à Saint-Liboire (une municipalité à 20 kilomètres de Saint-Hyacinthe). C’était un beau souvenir pour moi dans ma jeunesse. Je sais qu’une petite rencontre peut faire la différence dans la vie d’un jeune. Ils ont cette chance de voir leurs idoles, c’est un sentiment différent qu’à la télévision. Ils sont proches dans les gradins, ils sont collés sur la glace et ils peuvent voir la vitesse des joueurs. Il s’agit d’une belle expérience pour tout le monde. »

Koivu et Souray à un match des Expos

Acquis sur le marché des joueurs autonomes cet été, Alex Barré-Boulet savait à quoi s’attendre en paraphant un contrat d’un an avec le CH. Il voulait se joindre à l’équipe de son enfance. En posant les patins sur la patinoire jeudi, il a reçu une autre bonne indication de l’amour du CH pour toute la province du Québec.

« Quand j’étais jeune, j’aurais aimé obtenir la permission de mes professeurs pour venir voir un entraînement des Canadiens, a affirmé Barré-Boulet. C’est toujours le fun. Les jeunes partisans étaient bruyants pour tout l’entraînement et ils étaient heureux d’y participer. C’était agréable de redonner. »

Arena Tremblant fans

Encerclé par une petite poignée de journalistes à l’entrée de l’aréna Gilles-Cadieux, Barré-Boulet a raconté un souvenir de son enfance relié au CH.

« J’avais croisé Sheldon Souray et Saku Koivu à un match des Expos de Montréal en 2002. J’avais quatre ou cinq ans. C’était contre les Red Sox de Boston. J’ai été au Centre Bell seulement trois ou quatre fois quand j’étais jeune. Pour moi, ça représentait absolument tout. Ma chambre était décorée aux couleurs du Tricolore. »

On pardonnera la mémoire de Barré-Boulet, mais les Red Sox n’avaient pas visité le Stade olympique en 2002. Ils y étaient en 2001.

Sur le plan hockey, l’ancien du Lightning de Tampa Bay n’a pas encore consolidé sa place au sein de l’équipe. Il y a toujours 15 attaquants au camp. Il se bat donc avec les Michael Pezzetta, Oliver Kapanen et Emil Heineman pour l’un des derniers postes.

« Je suis aussi proche que je peux être aussi loin, a-t-il mentionné. Il me reste encore du travail à accomplir pour être là au premier jour. Je continuerai à travailler et je ne me casserai pas la tête.

« Je suis maintenant plus confortable, a-t-il poursuivi. Quand je dis confortable, ce n’est pas dans le sens où que je veuille m’asseoir sur mes lauriers. J’ai plus confiance en mon jeu et je sais plus à quoi m’attendre. J’ai de l’expérience et j’ai connu des hauts et des bas dans ma carrière. »

À sa dernière saison dans l’organisation du Lightning, Barré-Boulet a divisé son temps entre Tampa (6 buts, 3 passes en 36 matchs) et Syracuse (4 buts, 15 passes en 23 matchs).

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