16. Mike Hoffman, Wild du Minnesota (initialement sélectionné au 130e rang par les Sénateurs) – Le Wild aurait eu grand besoin d'un marqueur de la trempe de Hoffman dans leurs rangs à l'époque où le repêchage 2009 a eu lieu. Entre 2009-10 et 2016-17, seuls Zach Parise et Jason Pominville, une fois chacun, ont atteint le plateau des 30 buts pour le Minnesota. Hoffman a atteint ce plateau une fois, en plus de marquer au moins 22 buts dans six saisons de suite. Il occupe le 10e rang des buteurs de sa cuvée avec 228 filets, et le huitième pour les buts en avantage numérique (75). – Deschambault
17. Marcus Johansson, Blues de St. Louis (initialement sélectionné au 24e rang par les Capitals) – Fort d'une carrière de 911 matchs en saison régulière et de 109 autres en séries éliminatoires, Johansson s'est établi comme un joueur de rôle en qui n'importe quel entraîneur peut avoir confiance. Le Suédois a d'ailleurs changé d'adresse plus souvent qu'à son tour dans les dernières années, étant un joueur convoité pour son expérience et sa fiabilité lors des dates limites des transactions. – Landry
18. Tomas Tatar, Canadiens de Montréal (initialement sélectionné au 60e rang par les Red Wings de Detroit) – Le Slovaque figure parmi les attaquants les plus constants de cette cuvée. En sept de ses 11 saisons complètes dans la LNH, Tatar a marqué au moins 20 buts à sept reprises, huitième parmi tous les joueurs sélectionnés en 2009. Il figure à égalité au 13e rang parmi les membres de la classe de 2009 avec 479 points, au 11e rang pour le différentiel (plus-50) et au 13e rang pour les buts gagnants (32). Il est connu ses meilleures saisons avec les Canadiens en 2018-19 and 2019-20, alors les partisans ne seraient pas déçus d'avoir droit à plus de saisons de « Tomas Tataaaaarrrrr » au Centre Bell. – Ciolfi
19. Ryan Ellis, Rangers de New York (initialement sélectionné au 11e rang par les Predators) – Une blessure à un muscle dorsal tient Ellis à l'écart du jeu depuis l'automne 2021. Néanmoins, il a offert plusieurs excellentes saisons aux Predators, qui l'ont choisi au 11e rang de la cuvée. À l'époque, le quatuor composé de Shea Weber, Ryan Suter, Mattias Ekholm et lui était de loin le meilleur de la LNH. Il a présentement 275 points en seulement 566 matchs de saison depuis le début de sa carrière. Les Rangers optent ici pour le meilleur joueur disponible, malgré le triste dénouement des trois dernières saisons. – Duhamel
20. Nick Leddy, Devils du New Jersey (initialement sélectionné au 16e rang par le Wild) – Fiable, rarement blessé et doté d’une touche offensive, Leddy aurait été d’une grande aide pour toutes les équipes de la LNH. Il a atteint le plateau des 1000 matchs cette saison (1011) et il a amassé 411 points en carrière, au quatrième rang parmi tous les arrières repêchés en 2009. Ajoutons à ça une Coupe Stanley, en 2013 avec les Blackhawks. Les Devils auraient assurément préféré l’avoir dans leurs rangs plutôt que de l’avoir devant eux durant les sept années où il a joué pas très loin deux, avec les Islanders de New York. – Ducharme
21. Kyle Palmieri, Blue Jackets de Columbus (initialement sélectionné au 26e rang par les Ducks) – La carrière de Palmieri a pris son envol à partir du moment où il a quitté Anaheim, alors peut-être que le fait de donner ses premiers coups de patin à Columbus l'aurait aidé à s'imposer plus rapidement. Depuis la transaction qui l'a fait passer aux Devils du New Jersey avant la saison 2015-16, Palmieri a inscrit 303 buts en 620 matchs, ce qui lui confère une égalité au 49e rang de toute la LNH au cours de cette période, ainsi que 69 buts en avantage numérique, un total bon pour le 27e rang dans la ligue. Palmieri a atteint le plateau des 20 buts six fois et celui des 30 buts à deux reprises, dont cette saison à l'âge de 33 ans avec les Islanders. – Deschambault
22. Brian Dumoulin, Canucks de Vancouver (initialement sélectionné au 51e rang par les Hurricanes de la Caroline) – Ses statistiques offensives ne se démarquent pas, mais pendant une décennie, Dumoulin s'est forgé une réputation comme un défenseur très responsable. Parmi tous les défenseurs repêchés en 2009, Dumoulin figure parmi le top-15 au chapitre des mises en échec par heure jouée (3,96 - 14e), des tirs bloqués par heure jouée (4,24 - 9e) et des revirements provoqués par heure jouée (1,22 - 3e). Il a également beaucoup d'expérience en séries éliminatoires, amassant 25 points en 81 parties pour aider les Penguins de Pittsburgh à remporter la Coupe Stanley en 2016 et 2017. Sa présence calmante à la ligne bleue devrait profiter aux Canucks. – Ciolfi
23. Dmitry Kulikov, Flames de Calgary (initialement sélectionné au 14e rang par les Panthers) – Dmitry Kulikov aurait-il été aussi fidèle envers les Flames qu’il l’a été envers les Panthers? Le défenseur a fait le saut dans la LNH dès la saison qui a suivi son repêchage, et il a disputé 948 matchs dans la Ligue, dont 536 en Floride au cours de deux passages différents (2009-2016 et 2023-24). Sa récompense? Il vient de remporter la Coupe Stanley avec les Panthers, sa première en carrière. – Landry
24. Jakob Silfverberg, Capitals de Washington (initialement sélectionné au 39e rang par les Sénateurs) – Après une saison avec les Sénateurs, Silfverberg a fait sa niche avec les Ducks. Il a récolté 354 points en 772 matchs avec l'équipe californienne. Depuis son arrivée, seuls Ryan Getzlaf (498) et Cam Fowler (373) le devancent à ce chapitre. Silfverberg n'est pas forcément une bougie d'allumage en attaque, mais il aurait été un excellent complément aux gros canons des Capitals lors de leurs belles années. – Duhamel
25. David Savard, Bruins de Boston (initialement sélectionné au 94e rang par les Blue Jackets) – Savard est un défenseur qui excelle dans sa zone, qui bloque des lancers, qui a du leadership et qui, en prime, est barbu. Ce serait difficile de trouver une meilleure combinaison pour les Bruins. Savard aurait assurément été un rouage important de l’équipe dans les années 2010, alors que les Bruins ont atteint la finale de la Coupe Stanley à trois reprises. Qui sait si les Bostoniens n’auraient pas remporté les finales de 2013 et 2019 avec le Québécois dans leur formation. – Ducharme