Quand les Sharks de San Jose ont mis la main sur le défenseur Erik Karlsson dans une transaction avec les Sénateurs d'Ottawa le 13 septembre, plusieurs observateurs, dont moi, les voyaient s'élever au rang de puissance dans la LNH. Or, à l'image des Sharks (6-4-3, 15 points), Karlsson connaît un début de saison correct, mais loin des attentes élevées placées en lui.
Jusqu'ici, l'arrière suédois de 28 ans cumule sept mentions d'aide en 13 matchs, une récolte intéressante pour n'importe quel défenseur de la LNH, mais on parle ici d'un double gagnant du trophée Norris, qui a amassé au moins 62 points dans six de ses sept plus récentes saisons.
Sébastien, tu indiquais avec justesse que Bobrovsky semble allergique au mois d'octobre. Et bien, c'est tout le contraire pour Karlsson, qui a amassé au moins un point par match lors du premier mois d'activités de chacune des trois dernières campagnes.
Je pense donc que la logique finira par être respectée et que Karlsson parviendra à rebondir. Les Sharks ont beaucoup trop de talent en attaque et en défensive pour être une équipe correcte, sans plus, et Karlsson en profitera. D'ailleurs, l'avantage numérique de San Jose n'est que le 16e meilleur de la LNH (20,4 pour cent). Quatre des sept points de Karlsson ont été amassés avec l'avantage d'un homme, donc imaginez si les Sharks se mettent en marche dans cet aspect du jeu. En plus, avec 38 tirs au but, Karlsson est troisième à ce chapitre à San Jose. Ce n'est donc pas faute d'essayer.