Dans le cadre de la série 32 en 32, LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes entre le 1er août et le 1er septembre. Aujourd'hui, les Rangers de New York.
Un des premiers gestes posés par Peter Laviolette à titre de nouvel entraîneur des Rangers de New York? Partager un repas avec le capitaine Jacob Trouba.
Ils sont sortis avec leurs femmes et lorsque les conversations se sont dirigées vers les Rangers, Laviolette a aussitôt compris que ses idées préconçues à propos de l'équipe dont il héritait étaient conformes à celles de Trouba.
« Il s'agit d'une excellente équipe », a dit Laviolette, qui a été embauché pour remplacer Gerard Gallant le 13 juin. « Quand tu n'atteins pas le niveau de succès que tu souhaites ou celui auquel tu t'attends au sein de ton organisation - et c'est le cas pour n'importe quelle équipe, pas seulement pour les Rangers de New York - il y a un sentiment de déception et il y a une soif d'en faire et d'en accomplir plus. C'est ce que j'ai retenu de mes discussions avec lui et c'est un signe très positif pour moi en tant qu'entraîneur de savoir qu'il y a un désir de succès. »
Les Rangers n'ont pu assouvir ce désir la saison dernière, s'inclinant en première ronde des séries en sept matchs contre les Devils du New Jersey malgré plusieurs acquisitions de marque avant la date limite des transactions, nommément celles des attaquants Patrick Kane et Vladimir Tarasenko.
Cette élimination a mené au congédiement de Gallant le 6 mai. Laviolette a été embauché 38 jours plus tard. Son message a depuis été constant et clair.
« Il y a un très bon groupe de joueurs en place et je pense qu'il y a beaucoup de talent au sein de cette équipe à toutes les positions, a noté Laviolette. Je ne veux rien enlever à tout ça, je veux continuer à travailler sur ça, mais dès le premier jour du camp d'entraînement, je veux que nous soyons prêts à travailler. Je veux que nous enfilions nos bottes de travail chaque jour. Je veux que l'éthique de travail dans les entraînements devienne le standard.
« En regardant les séries éliminatoires de la Coupe Stanley, quand tu vois les quatre dernières équipes en lice, puis les deux dernières, c'est l'éthique de travail et la compétitivité qui ressortent. Ce n'est pas quelque chose qui s'allume avec un interrupteur. C'est quelque chose qui s'apprend et c'est pourquoi je parle du premier jour (du camp) comme du moment où il faut être prêts à travailler. »
Les joueurs sont prêts.
« Tous ceux à qui j'ai parlé ont adoré jouer pour lui, a mentionné l'attaquant Barclay Goodrow à propos de Laviolette. Comme joueur, tout ce que tu peux faire est de faire tes preuves envers lui. »
Wheeler, que les Jets de Winnipeg ont placé au ballotage le 6 juin dans l'optique de racheter la dernière année de son contrat, aura la chance de s'établir à l'aile droite sur l'un des deux premiers trios et de se joindre aux Mika Zibanejad, Artemi Panarin, Chris Kreider et Vincent Trocheck dans le top-6.
VGK@WPG, #4: Wheeler fait mouche du cercle en A.N.
Bonino devrait jouer son rôle au centre du quatrième trio et être utilisé en infériorité numérique.
Pitlick bataillera pour une place au sein des deux dernières unités en attaque. Il pourrait être écarté des plans par la recrue de 21 ans Will Cuylle ou par le vétéran Alex Belzile, qui s'est joint aux Rangers après cinq saisons dans l'organisation des Canadiens de Montréal.
Gustafsson tentera d'obtenir un poste de régulier à la ligne bleue et potentiellement sur la deuxième vague de l'avantage numérique. Zac Jones, un jeune arrière de 22 ans, lui fera compétition à ce chapitre.
Triple champion de la Coupe Stanley, Quick assurera le rôle de réserviste derrière Igor Shesterkin.
« Il y avait quelques trous à boucher et je pense que nous avons obtenu de très bons joueurs pour compléter notre équipe », a estimé Laviolette.
Mais rien n'est garanti.
Laviolette garde l'esprit ouvert quant à la composition de sa formation et il est possible qu'il donne aux jeunes attaquants Kaapo Kakko, 22 ans, Alexis Lafrenière, 21 ans, et Filip Chytil, 23 ans, de plus grandes responsabilités que par le passé.
« Il va y avoir de la compétition à l'interne pour les trios et les minutes de temps de glace, a prévenu Laviolette. Ce qui est excitant à propos du camp d'entraînement à venir, c'est que je pourrai voir qui va être prêt à défoncer la porte. »
Une chose qu'il a déjà vécue lors de ses précédents arrêts derrière un banc dans la LNH.
« Nashville comptait sur de nombreux jeunes joueurs quand je suis arrivé là-bas et j'ai vu Filip Forsberg et Viktor Arvidsson faire leur place, prendre des minutes et devenir des marqueurs de 30 ou 40 buts, a relevé Laviolette. C'est ce qu'on appelle la progression et ça vient avec les opportunités. Ça pousse les jeunes à en donner plus. Ça pousse les joueurs établis à en donner plus. Ça crée un environnement de compétition dès le début du camp d'entraînement. »