32 en 32 : Trois enjeux à surveiller chez les Rangers

LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes entre le 1er août et le 1er septembre. Aujourd'hui, trois enjeux à surveiller chez les Rangers de New York.

32 EN 32 RANGERS : Aperçu de l'équipe | Les cinq meilleurs espoirs | Analyse pour les poolers

1. Le dossier Alexis Lafrenière

L'attaquant de 21 ans est toujours joueur autonome avec compensation.

Premier choix au total du repêchage 2020, Lafrenière vient de conclure son contrat de recrue de trois ans. Le directeur général des Rangers Chris Drury a indiqué le 1er juillet qu'il ne cherchait pas à échanger le Québécois et qu'il espérait le garder à New York pour longtemps.

Si tel est le cas, l'entraîneur Peter Laviolette a soutenu que Lafrenière aura l'occasion de grimper dans la hiérarchie et d'obtenir plus de temps de glace, autant à forces égales qu'en avantage numérique.

La production de Lafrenière a augmenté dans chacune de ses trois premières saisons, passant de 21 points en 2020-21 à 31 la saison suivante, puis à 39 (16 buts, 23 passes) la saison dernière. Il se retrouve derrière Chris Kreider et Artemi Panarin sur le flanc gauche dans la formation depuis ses débuts dans la LNH, et il obtient seulement du temps de glace sur la deuxième vague du jeu de puissance (moyenne de 1:23 par partie en 2022-23).

« Les occasions de se faire valoir sont nécessaires à la progression, a énoncé Laviolette. C'est ce qui sera génial au camp d'entraînement. La porte est ouverte pour quiconque veut la défoncer. Tu peux arriver et franchir cette porte [en faisant tes preuves]. »

2. Quel sera l'apport de Laviolette?

L'éthique de travail et la compétitivité seront mises de l'avant rapidement et souvent lors du camp d'entraînement.

« Je veux que les entraînements deviennent le standard », a dit Laviolette.

Laviolette ne veut pas empêcher les joueurs de manifester leur talent et leurs habiletés. Il veut même les renforcer si possible, mais il ne permettra pas aux joueurs de travailler moins fort parce qu'ils ont du talent.

« C'est pourquoi j'ai dit que ce sera le temps de travailler dès le premier jour, a soutenu l'entraîneur. C'est l'heure de compétitionner et de travailler chaque jour. »

3. L'utilisation de Blake Wheeler

Les Rangers ont potentiellement profité de la meilleure aubaine de la période estivale en mettant la main sur Wheeler pour un an à un salaire de 800 000 $ - avec un 300 000 $ additionnel en bonis de performance.

Les Jets de Winnipeg ont racheté la dernière saison du contrat de cinq ans et 41,25 millions $ de Wheeler, qui est alors devenu joueur autonome sans compensation. L'Américain, qui aura 37 ans le 31 août, a choisi les Rangers et il pourrait fort probablement se retrouver à l'aile droite sur l'un des deux premiers trios.

Kaapo Kakko est l'autre candidat pour occuper ce poste.

Wheeler a récolté 55 points (16 buts, 39 passes) en 72 matchs la saison dernière, ainsi que six points (deux buts, quatre aides) en cinq rencontres des séries éliminatoires.

« J'ai eu une discussion avec Blake Wheeler et je lui ai demandé s'il pensait pouvoir jouer à l'aile droite du premier trio ou du deuxième trio, a dit Laviolette. C'est une belle occasion pour lui et je pense que c'est ce qu'il recherchait. »