Richard s'est entendu avec les Canadiens de Montréal le 29 octobre 1942, mais il a raté la majeure partie de la saison en raison d'une blessure à la jambe. Il a inscrit 32 buts lors d'une saison de 50 matchs en 1943-44, puis il est devenu le premier joueur à marquer 50 buts en une saison en 1944-45, quand il a réalisé l'exploit en 50 rencontres. Richard est demeuré l'un des buteurs les plus constants de la LNH pendant plus d'une décennie, inscrivant au moins 20 filets lors de 14 campagnes consécutives et menant la Ligue au chapitre des buts à cinq reprises. Il est également devenu une icône à Montréal, méritant le surnom « Rocket » en raison de sa vitesse lorsqu'il fonçait au filet.
Il a remporté le trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe, en 1946-47 et a été sélectionné sur la première ou deuxième équipe d'étoiles de la LNH lors de 14 saisons consécutives. Il a également aidé les Canadiens à soulever la Coupe Stanley à huit reprises, dont un record de cinq années consécutives entre 1956 et 1960. Il a pris sa retraite en septembre 1960 comme meneur de l'histoire de la LNH au chapitre des buts (544), et son record de six buts en prolongation en séries éliminatoires de la Coupe Stanley a tenu jusqu'à ce que Joe Sakic, de l'Avalanche du Colorado, abaisse la marque le 24 avril 2006.
Richard est devenu ambassadeur des Canadiens et est demeuré un favori des partisans à Montréal. Avant la dernière rencontre jouée au Forum, le 11 mars 1996, il a reçu une ovation debout de 16 minutes qui l'a fait fondre en larmes. La LNH a décerné le trophée Maurice-Richard, remis au meilleur buteur de la Ligue en saison régulière, pour la première fois en 1999, un an avant son décès. Il a été choisi comme l'un des 100 plus grands joueurs de la LNH en 2017.