Bolduc Lepage

Zachary Bolduc ne s’était pas fait trop d’attentes quant à un possible rappel avec les Blues de St. Louis, cette saison, mais il espérait tout de même que le fameux coup de téléphone vienne plus tôt que tard.

L’attaquant québécois l’a finalement reçu, lundi, après avoir disputé ses 48 premiers matchs chez les professionnels avec les Thunderbirds de Springfield, dans la Ligue américaine.

« C’est sûr que tu espères toujours un rappel pour jouer dans la LNH le plus rapidement possible », a-t-il déclaré en entrevue avec LNH.com. « Je me concentrais sur le fait d’améliorer ma game et les aspects que les Blues m’avaient demandé de travailler. Je suis surpris, et en même temps, extrêmement excité. »

Après deux saisons consécutives d’au moins 50 buts avec les Remparts de Québec, le choix de première ronde des Blues en 2021 (17e) n’a rien cassé au chapitre offensif depuis le début de la saison. Il a huit buts et 15 mentions d’aide au compteur, mais il rappelle que l’accent n’était pas mis sur sa production.

« Si tu regardes la fiche de statistiques, ce n’est pas la production que j’aimerais avoir, mais je pense que ç’a bien été dans l’ensemble, a-t-il ajouté, alors qu’il attendait son vol vers St. Louis. En général, je joue de la bonne façon. Je réussis à générer des chances tout en limitant celles de l’adversaire.

« Du côté offensif, j’ai prouvé que j’étais capable de marquer et de créer des choses. La clé, c’était de resserrer les choses en défensive. Mon attention était là-dessus. »

Bolduc va disputer le premier match de sa carrière dans la grande ligue, jeudi, alors que les Islanders de New York seront les visiteurs. Des Islanders, rappelons-le, dirigés par Patrick Roy, son ancien pilote chez les Remparts.

Le hasard fait donc bien les choses puisque l’ancien gardien a eu un impact positif sur le développement de Bolduc au cours des dernières années.

« C’est sûr que ce serait un adon assez incroyable, a rigolé le jeune homme de 20 ans. À mes deux dernières saisons à Québec, on était en constante communication avec l’équipe de développement des Blues. Pour moi, Patrick est devenu comme un autre entraîneur au développement.

« J’ai été chanceux de l’avoir. Il a pris le temps de faire du vidéo avec moi, de m’enseigner des trucs et d’en corriger d’autres. Je suis arrivé dans la Ligue américaine, cette année, et ç’a été une sorte de continuation. »

Retrouvailles

Son arrivée chez les Blues se fera sous le même thème. Bolduc retrouvera l’entraîneur Drew Bannister, qui l’a dirigé jusqu’en décembre avant de prendre la relève de Craig Berube derrière le banc du grand club.

Ça risque fort bien de faciliter son adaptation.

« Les systèmes de jeu à St. Louis sont les mêmes qu’à Springfield, a-t-il souligné. Je connais les attentes de Drew en général, et celles qu’il a envers moi. Je devrai continuer à jouer de la bonne façon dans le même système. L’adaptation sera plus facile pour moi. »

Ce sera une bonne chose pour les deux parties puisque les Blues (29-24-2) occupent la deuxième place de quatrième as dans l’Ouest, et sont engagés dans une féroce lutte pour une place en séries. Ils ont besoin de la contribution de tous leurs éléments.