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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 30 équipes pendant tout le mois d'août. Aujourd'hui, les sources d'optimisme et les grandes questions auxquelles font face les Blues de St. Louis.

Les Blues de St. Louis ont franchi la première ronde des séries éliminatoires de l'Association de l'Ouest pour la première fois depuis 2012 et ils ont participé à une première finale d'association depuis 2001. Cette année, ils vont tenter de surmonter les quelques obstacles qui se dressent toujours devant eux afin d'atteindre la Finale de la Coupe Stanley pour la première fois depuis 1970.

À la suite du départ des vétérans David Backes, Brian Elliott, Troy Brouwer et Steve Ott, les Blues croient que leurs chances d'y parvenir reposent sur un groupe de jeunes étoiles montantes.

Voici quatre raisons d'être optimiste en vue de la prochaine saison :
30 en 30 Blues: Aperçu de la saison | Meilleurs espoirs | Analyse pour les poolers

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1. Vladimir Tarasenko continue de progresser

Tarasenko, 24 ans, a mené les Blues avec 40 buts et 74 points la saison dernière et l'élimination des siens en six matchs contre les Sharks de San Jose en finale d'association a été une grande déception pour lui. Il pourrait être le prochain marqueur de 50 buts de la LNH.

« C'est très satisfaisant de travailler sur quelque chose et de voir les résultats peu de temps après, a mentionné Tarasenko. J'ai l'intention de jouer encore mieux l'an prochain.

« On sait qu'on peut aller loin et on sait qu'on peut battre de bonnes équipes. Nos attentes collectives sont donc très élevées pour l'année prochaine. On veut exceller chaque année et se rendre toujours plus loin pour gagner la Coupe. C'est pour ça qu'on joue. »

2. Robby Fabbri continue de s'améliorer après une excellente première saison

Fabbri a partagé le premier rang des marqueurs des Blues avec 15 points lors des séries éliminatoires de la Coupe Stanley et il a mené les siens avec 11 aides. Il a inscrit 18 buts et 19 aides en 72 parties en saison régulière et il est une des raisons qui expliquent l'optimisme des Blues à la suite du départ de plusieurs vétérans sur le marché des joueurs autonomes. Ils croient pouvoir pallier ces pertes grâce à la production accrue de joueurs comme Fabbri.

« Ce que Robby me montre, c'est que l'âge importe peu », a déclaré l'entraîneur Ken Hitchcock à propos de l'attaquant de 20 ans. « Tout dépend de la détermination. Une chance en or s'offre à lui et c'est grâce à son esprit de compétition. »

3. Jaden Schwartz devient un de leurs meilleurs marqueurs

Schwartz, qui a signé un contrat de cinq ans d'une valeur de 26,75 millions $ le 15 juillet, est remis d'une blessure à la cheville gauche qui l'a limité à 33 parties en saison régulière l'an dernier. Il a tout de même récolté 14 points en 20 matchs en séries. Les Blues espèrent que cette blessure ne sera plus qu'un mauvais souvenir et que l'attaquant de 24 ans retrouvera la forme qu'il avait en 2014-15. Il avait alors établi des marques personnelles dans la LNH avec 28 buts, 35 aides et 63 points.

« C'est un joueur important pour notre avenir », a indiqué le directeur général Doug Armstrong. « Il entre dans les plus belles années de sa carrière. […] C'est le genre de joueur qui pourrait récolter un point par match, peut-être même un peu plus. Quand on réussit ça à 22 ou 23 ans, alors ce n'est pas insensé de croire que c'est possible de 25 à 30 ans. »

4. David Perron s'épanouit dans un système qui lui est familier

Perron a passé les six premières années de sa carrière dans la LNH avec les Blues, amassant en moyenne 14 buts et 19 aides par saison.

Il a joué pour trois équipes différentes (Oilers d'Edmonton, Penguins de Pittsburgh et Ducks d'Anaheim) lors des deux dernières campagnes; il a bien fait chez les Ducks avec 20 points en 28 matchs à la fin de la saison passée.

Les Blues espèrent que la production de Perron, 28 ans, viendra combler en partie le départ de certains vétérans pendant la saison morte.

« L'expérience de jouer pour d'autres équipes m'a montré ce que je devais faire pour avoir du succès », a admis Perron, qui a accepté un contrat de deux ans d'une valeur de 7,5 millions $. « Je l'ai vraiment réalisé à Pittsburgh, où c'était un style de jeu différent de ce que j'avais l'habitude de jouer. Quand je suis arrivé à Anaheim, qui préconise un style semble à celui de St. Louis, j'ai réalisé que j'avais pratiqué ce style longtemps et j'ai connu de bons moments. »

Voici trois grandes questions auxquelles les Blues font face :

1. Est-ce qu'un système de transition derrière le banc peut fonctionner?

Hitchcock a annoncé que cette saison, sa sixième à St. Louis et sa 20e dans la LNH, serait sa dernière. Son tête-à-tête de deux heures avec Mike Yeo l'a convaincu que celui-ci était le meilleur entraîneur possible pour le remplacer en 2017-18.

Yeo agira à titre d'entraîneur associé cette année.

« J'ai été très impressionné par son désir d'apprendre et de faire partie d'une équipe », a affirmé Hitchcock, qui présente un dossier de 757-453-106-88 en 19 saisons, en parlant de Yeo. « Mike souhaite ardemment devenir un excellent entraîneur et je pense qu'on pourra s'entraider sur certains points. Il va me pousser à me dépasser et à m'améliorer. À long terme, je pense pouvoir l'aider à vaincre toutes les embûches. »

Yeo a été congédié par le Wild du Minnesota le 13 février après avoir présenté une fiche de 173-132-44 en plus de quatre saisons.

2. Comment les Blues pourront-ils remplacer les vétérans partis pendant la saison morte?

En faisant confiance aux vétérans Alexander Steen, Kevin Shattenkirk, Paul Stastny et Alex Pietrangelo et en espérant que leur noyau de jeunes joueurs pourra aussi prêcher par l'exemple.

Les Blues ont montré leur confiance en Pietrangelo en le nommant capitaine, en remplacement de Backes.

« À un certain moment, nos jeunes joueurs devront devenir nos meneurs, a lancé Armstrong. Pietrangelo et Steen sont maintenant nos joueurs les plus expérimentés, alors Tarasenko et Schwartz devront assumer plus de responsabilités, tout comme [le défenseur Colton] Parayko et Kevin Shattenkirk, qui est avec nous depuis quelques années. Notre leadership change et ce sera intéressant de voir ces jeunes joueurs devenir nos meneurs. »

3. Est-ce que Jake Allen est prêt à être un gardien numéro un?

Les Blues croient qu'il l'est et ils l'ont prouvé en le récompensant avec une prolongation de contrat de quatre ans d'une valeur de 17,4 millions $ le 1er juillet.

Allen présente un dossier de 57-26-7 avec une moyenne de buts alloués de 2,34 et un pourcentage d'arrêts de ,915 en 99 matchs de saison régulière; il a signé 26 victoires l'an dernier, un sommet personnel dans la LNH.

Brian Elliott, qui a effectué 38 départs pour les Blues la saison dernière, a été échangé aux Flames de Calgary le 24 juin.

« On croit que Jake est prêt, a affirmé Armstrong. J'en ai longuement discuté avec [l'entraîneur des gardiens] Jim Corsi et [le directeur général adjoint] Martin Brodeur. Tout le monde est convaincu que c'est maintenant l'équipe de Jake, que son tour est venu et cela a facilité notre décision. On croit que Jake va exceller. Il voulait avoir l'occasion de se prouver, maintenant il l'a. »