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Les Jets de Winnipeg sont de retour en séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour une deuxième saison consécutive, une première dans l'histoire de la concession des Jets/Thrashers d'Atlanta.

Les Jets ont assuré leur place en séries avec une victoire de 5-0 face aux Predators de Nashville, jeudi, et mènent la section Centrale avec 94 points, quatre points devant Nashville avec un match en main.
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Voici cinq raisons qui expliquent pourquoi les Jets ont décroché leur place en séries:
1. De bonnes performances en première moitié de saison
Les Jets étaient bons, mais pas spectaculaires, en début de saison, compilant une fiche de 7-4-1 pendant le mois d'octobre. Ils présentaient toutefois une fiche de 24-10-2 avant la pause de Noël, se trouvant au sommet de l'Association de l'Ouest avec 50 points.
Ç'a permis de réduire la pression reliée aux attentes élevées à la suite d'une saison où les Jets ont amassé 114 points avant d'accéder à la finale de l'Ouest, où ils ont été éliminés par les Golden Knights de Vegas en cinq matchs.
Les 36 premiers matchs de Winnipeg ont été marqués par la constance. Les Jets ont remporté 11 de leurs 13 matchs avant la pause de Noël, et ils ont encaissé des défaites consécutives une seule fois, le 21 novembre face aux Flames de Calgary (6-3) et le 23 novembre face au Wild du Minnesota (4-2).
2. Les leaders montrent l'exemple
Les deux meilleurs attaquants de Winnipeg, le capitaine Blake Wheeler et Mark Scheifele, ont fait le gros du travail cette saison.
Chacun est en train de connaître la meilleure saison de sa carrière.
Wheeler, âgé de 32 ans, revendique 88 points (20 buts, 68 passes) en 74 rencontres. Il a déjà égalé sa marque personnelle pour les passes établie la saison dernière, et il n'est qu'à trois points d'égaler sa marque personnelle pour les points (91), également établie en 2017-18.

Avec 35 buts, Scheifele a déjà battu sa marque personnelle de 32 en 2016-17, et avec 80 points, il est à deux points d'égaler sa meilleure récolte en carrière (82 en 2016-17). Voilà maintenant une troisième saison de suite au cours de laquelle Scheifele inscrit au moins un point par match dans la LNH.
Ces contributions se sont avérées importantes et elles ont envoyé un message clair à la suite du départ de deux vétérans importants, les attaquants Paul Stastny et Matt Hendricks, qui ont quitté l'équipe en tant que joueurs autonomes sans compensation l'été dernier.
Hendricks, qui ne noircit pas souvent la feuille de pointage (trois aides en 24 matchs cette saison), mais qui a un impact énorme dans le vestiaire, est retourné à Winnipeg dans une transaction avec le Wild du Minnesota en retour d'un choix de septième ronde au repêchage 2020 de la LNH, le 25 février.
3. Le réserviste à la rescousse
Le gardien réserviste Laurent Brossoit s'est avéré un bel ajout cette saison, lui qui a offert aux Jets un peu de stabilité à une position précaire au cours des dernières années en raison de blessures.
Brossoit, qui s'est joint aux Jets en tant que joueur autonome, présente une fiche de 13-5-2 (moyenne de buts alloués de 2,42, pourcentage d'arrêts de ,927) cette saison. Les Jets n'ont obtenu que huit victoires de leurs trois réservistes la saison dernière : Steve Mason, Eric Comrie et Michael Hutchinson.
Brossoit a démontré son importance en début de saison, remportant huit de ses 10 premiers matchs (8-1-1) durant une période où Connor Hellebuyck (10-17-1, MBA 3,09, %ARR ,904 jusqu'au 1er décembre) avait du mal à trouver son rythme.
Hellebuyck, finaliste pour l'obtention du trophée Vézina la saison dernière, présente une fiche de 32-20-2 (MBA 2,87, %ARR ,913) et n'a pas eu à entamer chaque match important pour les Jets cette saison. Il a eu 64 départs la saison dernière, par rapport à 56 cette saison.
4. L'attaque s'illustre
Les Jets ne sont pas aussi bons défensivement cette saison, se classant au 11e rang dans la LNH avec 212 buts alloués en 73 matchs par rapport à la saison dernière, quand ils occupaient le cinquième rang (216).
Cependant, leur attaque leur a permis d'arracher des points et des victoires. Winnipeg a inscrit 252 buts cette saison (3,36 par match), au sixième rang dans la Ligue. Les Jets ont marqué le deuxième plus haut total de buts dans la LNH la saison dernière (273), derrière le Lightning de Tampa Bay (290).

NSH@WPG: Connor réussit son 1er triplé en carrière

Le jeu de puissance représente un gros atout. Les Jets possèdent le quatrième meilleur taux d'efficacité en avantage numérique (25,3 pour cent) en 75 rencontres. Tampa Bay mène la Ligue avec une efficacité de 29,5 pour cent.
Les Jets comptent plusieurs options dangereuses au sein de la première unité, surtout l'ailier Patrik Laine, qui mène l'équipe avec 14 buts en avantage numérique, la majorité d'entre eux provenant du cercle gauche.
5. Profondeur précieuse
Winnipeg compte peu de passagers dans sa formation.
Les Jets possèdent quatre joueurs qui ont marqué au moins 20 buts : Scheifele, Laine (29), Kyle Connor (29) et Wheeler. Ils comptent sept joueurs qui en ont marqué entre neuf et 20 : Nikolaj Ehlers (19), Kevin Hayes (18), Bryan Little (15), Mathieu Perreault (14), Brandon Tanev (13), Andrew Copp (11) et Adam Lowry (9).
Connor a franchi le plateau des 30 buts pour une deuxième saison de suite, lui qui a établi un nouveau sommet en carrière avec 32 buts en une saison après en avoir inscrit 31 la saison dernière.
Laine a explosé durant le mois de novembre, marquant 18 buts en 12 rencontres. Il est devenu le 10e joueur dans l'histoire de la LNH à marquer au moins 18 buts dans un seul mois et le premier à réaliser l'exploit depuis que Pavel Bure en a marqué 19 avec les Canucks de Vancouver en mars 1994.

MIN@WPG: Laine redonne l'avance aux Jets

À la ligne bleue, la profondeur des Jets est devenue extrêmement importante à la suite des blessures à Dustin Byfuglien, qui a raté les 17 derniers matchs en raison d'une blessure au bas du corps, et à Josh Morrissey, qui a raté les 13 derniers affrontements en raison d'une blessure au haut du corps.
Ben Chiarot est plus fiable que jamais en défensive. Son temps de glace moyen a passé de 15:17 la saison dernière à 18:26 cette saison.
Tyler Myers a également relevé le défi en l'absence de Byfuglien. Son temps de glace moyen a également augmenté, passant de 19:53 à 21:53 depuis la blessure de Byfuglien.