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PITTSBURGH - Sidney Crosby a touché la cible pour atteindre le plateau des 600 buts dans la LNH samedi.

Le joueur de centre des Penguins de Pittsburgh a atteint cette marque contre le Club de hockey de l'Utah au PPG Paints Arena.

Le joueur de 37 ans est le 21e joueur à atteindre ce plateau et le deuxième joueur actif avec l’attaquant des Capitals de Washington Alex Ovechkin (868). Crosby a rejoint Mario Lemieux (690) comme seuls joueurs à avoir réalisé l’exploit avec les Penguins.

« Il s’agit d’un autre plateau qui en dit long », a déclaré l’entraîneur Mike Sullivan, avant l’exploit de Crosby. « Il est en compagnie de l’élite avec chaque exploit qu’il réussit maintenant. Il fait partie des plus grands joueurs de tous les temps. C’est ce que ce nombre suggère. »

Crosby a marqué le but historique avec un tir sur réception à la suite d'une passe du défenseur Erik Karlsson lors d'un avantage de 5-contre-3, coupant le déficit des Penguins à 2-1 à 3:11 de la période médiane. Le Club de hockey de l'Utah a finalement vaincu les Penguins par la marque de 6-1, la sixième défaite de Pittsburgh en huit rencontres.

Les 1295 matchs joués de Crosby sont un sommet dans l’histoire des Penguins. Il est deuxième avec 1617 points et 1017 passes, derrière Lemieux (1723 points, 1033 passes).

À sa 20e saison dans la LNH, Crosby cumule 21 points (huit buts, 13 passes) en 23 rencontres. Il a inscrit au moins un point par match en moyenne dans chacune de ses 19 premières saisons, à égalité avec Wayne Gretzky pour le record de la LNH à ce chapitre.

« Ce qu’il a accompli jusqu’à aujourd’hui est tellement spécial », a affirmé l’attaquant du Lightning Jake Guentzel, qui a joué huit saisons avec Crosby avant d’être échangé aux Hurricanes de la Caroline le 7 mars. « Il a fait ça durant toute sa carrière. On pourrait penser qu’il est plus un passeur qu’un tireur, mais il est un marqueur de très haut niveau. »

Gretzky avait lui aussi affiché une moyenne d’au moins un point par partie à ses 19 premières campagnes avant d’inscrire 62 points (neuf buts, 53 aides) en 70 matchs avec les Rangers de New York à sa 20e et dernière saison en 1998-99.

Crosby a remporté le trophée Maurice-Richard, remis au meilleur buteur de la LNH, à deux reprises. Il a d’abord marqué 51 buts, un sommet en carrière, en 2009-10 et partagé le trophée avec Steven Stamkos, puis il a gagné l’honneur une deuxième fois avec 44 buts en 2016-17.

« Quand les gens pensent à Sidney Crosby, je ne pense pas que la première chose qui leur vient en tête est qu’il est un marqueur, a dit Karlsson. Il approche du plateau des 600 buts, ce qui est impressionnant. Peu de joueurs ont réussi cela. J’ai joué avec plusieurs bons marqueurs, et ils ne se sont même pas approchés des 600 buts. »

Crosby a inscrit un but à ses 11 premiers matchs cette saison, incluant une séquence de six rencontres sans but du 18 au 29 octobre. Au cours de cette séquence, les Penguins (7-11-4) ont montré un dossier de 0-5-1. Il a réussi un doublé dans chacune des deux parties suivantes, un gain de 2-1 en prolongation contre les Ducks d’Anaheim le 31 octobre et une victoire de 3-1 contre les Canadiens de Montréal le 2 novembre, avant de marquer son 598e filet en carrière dans un revers de 4-3 en tirs de barrage contre les Islanders de New York le 5 novembre.

Il a mis fin à une séquence de cinq rencontres sans but en inscrivant son 599e filet dans un gain de 4-3 en tirs de barrage contre les Sharks de San Jose le 16 novembre.

« Tu essaies toujours de t’améliorer », a souligné Crosby, lundi. « J’ai obtenu plus de chances dans différentes portions de la saison. Tu espères que si tu persistes, la rondelle va entrer dans le filet. L’important est d’exécuter. En général, je ne pense pas que je tente de forcer les choses. Je veux juste jouer de la bonne façon et avoir confiance que les occasions vont se présenter et que la rondelle entrera dans le filet à ce moment-là. »

UTA@PIT: Karlsson prépare le 600e but de Crosby

Le 16 octobre, Crosby est devenu le 10e joueur dans l’histoire de la LNH avec au moins 1600 points en carrière, grâce à un but et deux passes dans une victoire de 6-5 en prolongation contre les Sabres de Buffalo.

Depuis qu’il a été repêché au premier rang en 2005, Crosby a gagné le trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe, et le trophée Art-Ross à titre de meilleur pointeur de la LNH à deux reprises. Il a remporté les deux trophées avec 120 points (36 buts, 84 passes) en 2007, à sa deuxième campagne, et avec 104 points (36 buts, 68 aides) en 2014.

En 2010-11, Crosby a raté 41 parties en raison de symptômes reliés à une commotion cérébrale. Ces problèmes l’ont ennuyé la saison suivante, ce qui l’a contraint à rater 60 autres matchs avant de revenir au jeu à temps plein en 2012-13, quand il a amassé 56 points (15 buts, 41 aides) en 36 rencontres.

« Son jeu, ce n’est pas seulement de marquer des buts », a exprimé le défenseur Kris Letang. « Il est confronté au meilleur trio adverse. Il joue dans toutes les situations. Il donne un élan à notre équipe la plupart du temps. Donc ce n’est pas parce qu’il ne marque pas toujours des buts qu’il ne fait pas le boulot. Il crée tellement d’occasions pour les autres.

« Quand Crosby est sur la glace, les adversaires portent tous attention à lui. Ça donne de l’espace pour les autres. »

Nommé l’un des 100 plus grands joueurs de la LNH en janvier 2017, Crosby a gagné la Coupe Stanley trois fois. À 21 ans, il est devenu le plus jeune capitaine d’une équipe championne quand les Penguins ont défait les Red Wings de Detroit en sept parties lors de la finale de la Coupe Stanley de 2009, avant de remporter le trophée Conn-Smythe à titre de joueur par excellence des séries en 2016 et 2017.

Le natif de Cole Harbour, en Nouvelle-Écosse, a été nommé à l’Ordre du Canada le 29 décembre 2022 « parce qu’il est l’un des plus grands joueurs de hockey de tous les temps et qu’il soutient des initiatives communautaires pour les jeunes. » L’Ordre du Canada est l’un des plus grands honneurs au pays. Il est remis chaque année à des personnes qui ont fait une contribution extraordinaire dans la société canadienne.

« Sa persévérance, sa résilience, sa passion pour le hockey, son jeu complet, a énuméré Sullivan. Son jeu est tellement mature. Il n’est pas un joueur unidimensionnel. »