En arrivant au T-Mobile Arena, j'ai suivi avec des coéquipiers le début des autres séries à la télé. Dans le groupe, nous pouvions ressentir la fébrilité augmenter en crescendo. Tu t'échauffes sous les gradins et tu ressens qu'il y a plus d'électricité dans l'air. Pour le réchauffement sur la glace, il y avait plus de monde qu'à l'accoutumée et plus de bruit.
À notre rentrée sur la glace, tu te dis : « ça y est, ce sont les séries ». Nos partisans ont été très bruyants pendant toute la saison régulière. Je ne sais pas comment ils font. Ils ont réussi à monter de quelques coches le niveau de décibels.
C'est impressionnant. Tu ne peux t'empêcher de te dire : "Oh la la, c'est vraimentloud". Quand on a marqué, c'était fou. On ne s'entendait plus.
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C'est génial dans sa ville d'avoir la chance de jouer devant une foule comme celle-là. C'est un honneur de participer aux séries et d'avoir la chance de remporter la Coupe Stanley. De jouer devant ces supporters, c'est encore mieux.
Pour ce qui est du match, j'étais très concentré. En marquant tôt, notre niveau de jeu a monté et l'adrénaline a embarqué. Nous étions très calmes sur le banc et affairés sur la tâche à accomplir. Chacun des trios faisait ce qu'ils devaient et les entraîneurs ont fait du bon travail. C'était un match comme les autres, mais avec une petite épice additionnelle. On se disait qu'il fallait compléter nos mises en échec. On sentait que c'étaient les « playoffs ».
Notre trio a connu un match assez solide, mais je ne retire pas une fierté particulière parce que ce serait prétentieux que d'affirmer ça.