Le jeu de puissance et des déboires en attaque ont coulé le Wild

Le Wild du Minnesota a été éliminé des séries éliminatoires de la Coupe Stanley par les Blues de St. Louis en vertu d'une défaite de 5-1 dans le match no 6 de leur série de première ronde jeudi.

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Le Minnesota (53-22-7), qui a établi un record d'équipe pour les victoires et les points (113), a terminé au deuxième rang de la section Centrale, quatre points devant St. Louis. Le Wild s'est qualifié pour les séries éliminatoires dans neuf des 10 plus récentes saisons, mais n'a pas franchi le premier tour depuis qu'il a été balayé en deuxième ronde par les Blackhawks de Chicago en 2015.

Ce qu'il faut savoir

Potentiels joueurs autonomes sans compensation : Jordie Benn, D; Nick Bjugstad, A; Kevin Czuczman, A; Nicolas Deslauriers, A; Marc-André Fleury, G; Zane McIntyre, G; Kyle Rau, A
Potentiels joueurs autonomes avec compensation : Mitchell Chaffee, A; Connor Dewar, A; Kevin Fiala, A; Jake Middleton, D; Nick Swaney, A
Nombre potentiel de choix au Repêchage 2022 de la LNH : 6
Voici cinq raisons qui expliquent pourquoi le Wild a été éliminé :

1. Des unités spéciales pas très spéciales

Le Wild a connu une très bonne saison régulière et surmonté le fait qu'il connaissait des déboires sur les unités spéciales. Pas en séries éliminatoires.
St. Louis a inscrit au moins un but en avantage numérique dans chacun des matchs de la série, dont deux dans la rencontre décisive. Les Blues ont terminé avec un rendement de 8-en-26 (30,8 pour cent), le troisième meilleur en séries derrière l'Avalanche du Colorado (43,8) et les Oilers d'Edmonton (38,9). Le Wild a marqué quatre fois en 24 occasions (16,7) en avantage numérique, après avoir terminé au 18e rang de la LNH (20,5) en saison régulière.

« Ç'a été difficile toute l'année », a déclaré l'entraîneur Dean Evason. « Nous avons eu de bonnes séquences, mais tu ne peux pas te permettre de ne pas marquer. Nous venons d'être vaincus par une équipe dont les unités spéciales ont été bien meilleures que les nôtres. »

2. Pas assez de profondeur à l'attaque

Le Wild a vu six de ses joueurs marquer au moins 20 buts en saison régulière. Durant la série, ils ont inscrit 16 buts en six rencontres, et l'attaquant Kirill Kaprizov (7) ainsi que le joueur de centre Joel Eriksson Ek (3) en ont obtenu 10.
Aucun autre joueur n'a marqué plus qu'un but.

Après avoir marqué 11 buts dans les matchs no 2 et 3 contre le gardien Ville Husso, le Minnesota a été limité à cinq buts au cours des trois dernières parties contre Jordan Binnington, qui a fait son entrée dans la série lors du quatrième affrontement.

3. Des gardiens corrects, sans plus

Les performances des gardiens du Wild n'ont pas été mauvaises, mais ceux-ci n'ont pas volé un match dans la série.
Marc-André Fleury, acquis des Blackhawks de Chicago le 21 mars en raison de sa vaste expérience en séries éliminatoires (il a gagné la Coupe Stanley trois fois et joué en finale à cinq reprises), a conservé un dossier de 2-3 avec une moyenne de buts alloués de 3,04 et un pourcentage d'arrêts de ,906 en cinq départs.
Cam Talbot, le gardien numéro un avant l'arrivée de Fleury, a disputé le match no 6 et accordé quatre buts sur 26 lancers.
Le Wild, qui a accordé en moyenne 3,04 buts par rencontre en saison régulière, a accordé au moins quatre buts dans chacune de ses quatre défaites face aux Blues. Il a accordé cinq buts dans les défaites des matchs no 4, 5 et 6.

4. Le Wild a été lent à s'ajuster

St. Louis a effectué deux ajustements majeurs dans la série, et le Minnesota a eu de la difficulté à s'adapter à chacun d'eux.
En raison d'une pléthore de blessures à la ligne bleue tôt dans la série, les Blues ont aligné une formation de 11 attaquants et sept défenseurs. Ce changement a permis à l'entraîneur Craig Berube de mieux équilibrer les responsabilités en défensive, mais aussi d'effectuer une rotation de ses meilleurs attaquants sur le quatrième trio. Ç'a donné des maux de tête au Wild au chapitre des confrontations.
Quand St. Louis a envoyé Binnington devant le filet, l'allure de la série a changé. Dans les matchs no 2 et 3, l'échec-avant agressif du Wild a conduit à des victoires sans équivoque. Mais la capacité de Binnington à jouer la rondelle et à amorcer le jeu de transition des Blues a coupé les ailes du Wild en échec-avant lors des trois dernières parties, ce qui a refroidi leur attaque.

5. Une saison record, mais…

Le Minnesota n'a pas vraiment été récompensé pour sa saison record en affrontant au premier tour les Blues, qui ont été l'une des meilleures équipes de la LNH dans la dernière ligne droite de la saison et qui, traditionnellement, ont le numéro du Wild.
Le Wild a conservé un dossier de 17-2-3 après la date limite des transactions du 21 mars, affichant le meilleur pourcentage de points (,841) de la LNH. Les Blues ont pris le quatrième rang durant cette même période, avec un dossier de 15-4-2 (,762).
Les deux équipes se sont affrontées 18 fois en saison régulière depuis le début de la saison 2018-19, et les Blues montrent une fiche de 13-3-2 durant ces affrontements, avec l'avantage 69-46 sur la feuille de pointage.