COREY PERRY BADGE CHAUMONT

SUNRISE, Floride – Cinq finales, cinq uniformes différents. Dans le livre des records de la LNH, Corey Perry est l’unique joueur qui peut se targuer de vivre une cinquième finale de la Coupe Stanley avec une cinquième équipe.

« C’est assez spécial, a reconnu Perry lors de la journée consacrée aux médias, vendredi, au Amerant Bank Arena. Ça signifie qu’il y a eu plusieurs équipes, plusieurs déménagements et plusieurs matchs en séries lors des dernières années. Mais je n’échangerais pas ce parcours contre rien d’autre. C’est exactement ce que je veux vivre comme joueur de hockey.

« Tu désires jouer au mois de juin. Tu souhaites avoir une chance de gagner la Coupe Stanley. J’ai obtenu plusieurs chances lors des dernières années. C’est pourtant rare. Je joue au hockey pour cette raison et je rêvais de ça dans ma jeunesse. »

Perry avait 21 ans quand il a participé pour une première fois à une finale de la Coupe. C’était en 2007 avec les Ducks d’Anaheim. À ce jour, il s’agit de son unique conquête.

Aujourd’hui, il a 39 ans. Samedi soir, il foulera la glace pour une cinquième fois sur la plus grande scène possible de la LNH. Il enfilera l’uniforme des Oilers d’Edmonton.

Entre les Oilers et les Ducks, il a vécu des finales avec le Lightning de Tampa Bay (2022), les Canadiens de Montréal (2021) et les Stars de Dallas (2020). Les trois fois, il a terminé du mauvais côté de l’histoire.

Il y a déjà eu la malédiction du Bambino au baseball. Au hockey, il y a la malédiction de Perry.

Les Red Sox de Boston, qui avaient vendu le contrat de Babe Ruth aux Yankees de New York en 1919, n’avaient pas gagné la Série mondiale pour près de 90 ans (1918 à 2004) après le départ du lanceur et frappeur de puissance.

Dans le cas de Perry, il attend depuis maintenant 17 ans pour boire une nouvelle fois dans la Coupe.

De retour au sein de la formation

À 39 ans, Perry n’est plus le marqueur qu’il était à ses belles années. Mais les Oilers l’ont acquis pour son expérience et pour guider les plus jeunes.

En 13 matchs depuis le début des séries, il n’a récolté qu’une seule passe. Kris Knoblauch l’a d’ailleurs rayé de sa formation pour cinq matchs d’affilée à partir de la sixième rencontre au deuxième tour face aux Canucks de Vancouver.

Perry a réintégré la formation des Oilers depuis le quatrième match de la finale de l’Ouest contre les Stars. Les Oilers ont signé trois victoires en trois matchs depuis son retour.

« J’ai vécu plusieurs choses cette année, il y a eu des hauts et des bas, a reconnu Perry. Ce n’était pas toujours facile. J’ai traversé des périodes sombres cette année. Mais je me retrouve de l’autre côté maintenant. Et je suis bien heureux. »

Avant d’aboutir à Edmonton au mois de janvier, Perry a travaillé sur lui-même en intégrant le programme d’aide aux joueurs de la LNH. Les Blackhawks de Chicago avaient résilié son contrat à la fin novembre en raison d’un comportement jugé inacceptable.

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