DENVER – Connor Bedard a été mis à l’épreuve contre d’autres premiers choix au total lors de la première semaine de sa carrière dans la LNH.
L’attaquant des Blackhawks de Chicago s’est mesuré à son idole, le capitaine des Penguins de Pittsburgh Sidney Crosby, à ses débuts. Lundi, il a affronté l’attaquant des Maple Leafs de Toronto Auston Matthews, dont il essaie de copier le tir.
Jeudi, il croisera le fer avec Nathan MacKinnon et l’Avalanche du Colorado dans un match qui sera diffusé à l’échelle nationale au Canada et aux États-Unis (22 h 30 HE; TVAS, SNP, SNW, SN1, ESPN).
Bienvenue dans la LNH, Connor.
« Son coup de patin et la façon dont il attaque les joueurs adverses sont probablement ses meilleurs atouts, tout comme son sens du jeu », a dit Bedard au sujet de MacKinnon. « J’aime regarder des joueurs comme lui, et même [l’attaquant Mikko] Rantanen est quelqu’un que je regarde beaucoup aussi. Il est intelligent et il complète tellement bien MacKinnon. Ces deux gars-là sont vraiment divertissants à regarder, et j’ai hâte de me mesurer à eux. »
À ses quatre premières rencontres, le joueur de 18 ans, qui a été le premier choix au total du dernier repêchage, a récolté trois points (un but, deux passes). Les Blackhawks ont un dossier de 2-2-0.
Il a inscrit une aide à ses débuts le 10 octobre contre les Penguins et Crosby, qui a été le premier choix au total du repêchage 2005. Après avoir marqué son premier but en carrière dans une défaite contre les Bruins de Boston le lendemain, Bedard a récolté une mention d’aide dans un revers de 3-2 contre les Canadiens de Montréal samedi. Enfin, il a été blanchi de la feuille de pointage dans un triomphe de 4-1, lundi, contre les Maple Leafs et Matthews, le premier choix de l’encan 2016.
Le prochain sur la liste est MacKinnon, premier choix au total en 2013.
Les débuts de Bedard sont un véritable cirque qui se déplace de ville en ville, mais l’entraîneur des Blackhawks Luke Richardson croit que c’est une bonne chose pour Bedard.
« Je suis convaincu qu’il a regardé ces joueurs et appris d’eux par le passé, mais quand tu les affrontes à 1-contre-1, tu apprends vraiment sur le tas, a affirmé Richardson. Comme joueur, ça te rend plus fort physiquement. […] Il affronte les meilleurs athlètes de notre sport, et ces gars-là sont des machines. Ça lui permet de s’améliorer chaque fois qu’il se mesure à eux. »