Fleury ne ferme pas la porte à un retour au Minnesota
Le gardien québécois va prendre le temps d'analyser les options avec sa famille
par
Jessi Pierce
Correspondante indépendante NHL.com
Le gardien de 37 ans écoule la dernière saison du contrat de trois ans et 21 millions $ qu'il avait signé avec les Golden Knights de Vegas le 13 juillet 2018, et il pourrait devenir joueur autonome sans compensation au terme de la campagne. Fleury a été acquis des Blackhawks de Chicago par le Wild à la date limite des transactions en retour d'un choix conditionnel de première ronde au repêchage 2022.
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« J'ai vraiment passé du bon temps, j'ai adoré mon temps [au Minnesota] », a lancé Fleury lundi. Ils ont vraiment fait de cet endroit une place attrayante où jouer. [Je considérerais] assurément un retour ici.
« Je suis ravi d'être venu ici et d'avoir eu l'occasion de jouer avec cette équipe. Vraiment un bon vestiaire, la chimie entre les gars, le personnel et les entraîneurs est excellente. […] Et même les gens de la ville, quand j'allais au restaurant ou ailleurs, tout le monde était accueillant et gentil. Ils aiment ce sport et ils aiment que leur hockey offre un bon spectacle, alors c'était bien de pouvoir vivre ça. »
En 11 départs avec le Wild, le Québécois a affiché un dossier de 9-2-0 avec une moyenne de buts alloués de 2,74 et un pourcentage d'arrêts de ,910. En séries, il a maintenu une moyenne de 3,04 et un taux d'efficacité de ,906 dans les cinq premiers matchs de la série contre les Blues de St. Louis en première ronde, signant deux victoires. Cam Talbot l'a remplacé pour le match no 6, qui s'est avéré le dernier de la saison du Wild après une défaite de 5-1.
Pour Fleury, les chances de réussite et la famille seront les deux facteurs principaux qui détermineront où il jouera la saison prochaine.
« [Je veux] gagner des matchs. J'ai noté cette saison qu'il était difficile de ne pas être capable de gagner régulièrement, alors je pense que c'est un facteur important. Et ensuite, il y a ma famille. Je veux qu'on soit dans un endroit sécuritaire où on peut profiter de la vie.
« Nous retournerons à Montréal pour l'été, mais j'ai l'impression que le temps passe vite. Le marché des joueurs autonomes s'ouvrira dans deux mois, alors nous allons prendre des décisions et voir ce qui est le mieux pour moi et ma famille. »
Talbot était le gardien numéro un du Wild avant l'arrivée de Fleury. Il a terminé la saison en étant invaincu en temps réglementaire à ses 16 derniers matchs (13-0-3). Cependant, avant le match no 1, l'entraîneur Dean Evason a indiqué qu'il s'agissait d'une « décision facile » d'envoyer Fleury dans la mêlée pour le début de la série.
« J'étais évidemment déçu de ne pas jouer plus en séries, mais qui ne le serait pas? a dit Talbot. Nous sommes des compétiteurs. Nous voulons jouer. Comme je l'ai dit l'autre jour, étais-je déçu? Bien évidemment. Probablement un peu fâché. Mais les entraîneurs avaient une décision à prendre et je ne pense pas qu'il y avait une mauvaise décision qui pouvait être prise.
« Tu fais une transaction pour obtenir un gars comme (Fleury) qui a un historique et de l'expérience, pourquoi ne l'enverrais-tu pas devant le filet pour le match no 1? Je voulais jouer, mais je comprenais leur décision et ce sur quoi ils se basaient. »
Fleury est un triple champion de la Coupe Stanley avec les Penguins de Pittsburgh (2009, 2016, 2017) et il a aidé les Golden Knights à atteindre la finale à leur saison inaugurale en 2018. Ses 92 victoires en séries sont bonnes pour le troisième rang de l'histoire derrière Patrick Roy (151) et Martin Brodeur (113).
Il est devenu le troisième gardien de l'histoire à atteindre le plateau des 500 victoires en carrière lorsqu'il a blanchi les Canadiens de Montréal 2-0 au Centre Bell le 9 décembre avec les Blackhawks. Ses 520 victoires en saison régulière le placent également au troisième rang derrière Brodeur (691) et Roy (551).
