Qu'il regarde à gauche ou à droite, il peut trouver un vétéran de grande qualité qui sait une chose ou deux sur ce que c'est d'être un jeune arrière qui tente de faire sa place dans la grande ligue. Avec Roman Josi, Ryan McDonagh et Mattias Ekholm comme modèles, il est difficile de se tromper.
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« C'est sûr qu'ils ont une grande influence sur moi, a confirmé le défenseur québécois. Ma confiance grimpe au fur et à mesure que la saison avance. Ce sont des gars qui ont tous au moins 700 matchs d'expérience dans la Ligue et qui veulent vraiment nous aider. Pour un jeune, c'est le fun d'avoir des leaders comme eux qui montrent la voie à suivre. »
Les trois ténors de la brigade de la ville du country ont une influence au point où ils créent un peu le moule dans lequel leurs jeunes coéquipiers, comme Lauzon, Alex Carrier et Dante Fabbro, n'ont qu'à tenter de s'inscrire du mieux qu'ils peuvent.
« Quand on regarde un gars comme Ryan, je vois beaucoup de similitudes avec le jeu de Jérémy, a lancé Hynes. Il écoule les punitions, il est imposant et il peut patiner. Le contrôle de l'espace, sa manière de contenir les adversaires, je pense que ce sont toutes des choses que Jérémy apprend de lui.
« Et puis, il y a des gars comme Roman et Mattias qu'il peut observer pour voir comment ils choisissent leurs moments pour se porter à l'attaque et comment ils se positionnent pour générer de l'offensive. »
Tous ces exemples permettent au natif de Val-d'Or de s'émanciper dans son propre style de jeu, tout en retrouvant un peu de ses instincts offensifs - un aspect qu'il n'était pas encore parvenu à exploiter depuis son passage chez les professionnels.
Ça ne paraît peut-être pas sur la feuille de match - il n'a que deux buts et trois aides en 34 rencontres - mais ça se ressent dans sa manière de jouer et dans la confiance qu'il affiche.
« C'est quelque chose que j'ai toujours travaillé et que j'avais dans le junior, a expliqué l'arrière de 25 ans. Dans la LNH, ç'a été plus compliqué et j'avais moins de confiance offensivement. Dernièrement, on dirait que je bouge mieux la rondelle, que je patine beaucoup mieux et que je crée plus de choses en attaque. »
« Il fait du meilleur travail à la ligne bleue offensive, a observé Hynes. Il sait quand utiliser son tir et quand faire un autre choix de jeu. Il est plus à l'aise avec la rondelle et il est en train de compléter sa game. Il a toujours été solide dans les deux sens, mais il améliore beaucoup l'aspect offensif de son jeu. »