USA team celebration vs Norway Kane Atkinson Debrincat Lee

HERNING, Danemark - Cela faisait un bon moment que Patrick Kane n'avait pas agi à titre de capitaine. Il n'a toutefois pas semblé trop rouillé dans ce rôle.
L'attaquant des Blackhawks de Chicago a arboré le « C » de manière remarquable pour les États-Unis au Championnat du monde 2018 de la FIHG.

« C'est un énorme honneur, a-t-il admis. Vous représentez les États-Unis d'Amérique, le plus grand pays du monde. Je n'avais pas porté de "C" sur mon chandail depuis l'âge de 12 ou 13 ans. Il s'agit d'une occasion très plaisante. Lorsque j'ai annoncé à [USA Hockey] que j'allais participer au tournoi, ils m'ont dit qu'ils étaient très contents, et ils m'ont nommé capitaine sur-le-champ.
« C'était très emballant. »
Kane, âgé de 29 ans, a mené les États-Unis au deuxième rang du Groupe B à Herning, ainsi qu'à un duel contre la République tchèque en quart de finale jeudi. Il a récolté 17 points (six buts, 11 passes) en sept parties, à égalité avec l'attaquant de la Finlande Sebastian Aho (Hurricanes de la Caroline) au premier rang de la compétition.
« Il a fait de l'excellent travail avec notre équipe pour tous nous rassembler », a affirmé l'attaquant des Flames de Calgary et coéquipier de Kane avec les États-Unis, Johnny Gaudreau. « Il est notre meneur dans le vestiaire et sur la glace. Il mène par l'exemple. Il est probablement encore sur la glace à pratiquer ses lancers. Il est un joueur que j'ai observé tout au long de ma carrière, et c'est un honneur plutôt cool et un privilège de jouer à ses côtés dans l'uniforme des États-Unis.
« C'est très excitant pour moi. J'ai grandi en le regardant jouer. Il était l'un de mes joueurs préférés. I; est un excellent capitaine. Il a fait de l'excellent travail avec l'équipe. »
Il s'agit d'une importante évolution pour Kane depuis la dernière fois qu'il a représenté les États-Unis au Championnat du monde en 2008, alors qu'il avait 19 ans et qu'il venait de conclure sa première saison dans la LNH.
« Cela remonte à quoi, 10 ans? », a demandé Kane, qui a récolté 76 points (27 buts, 49 passes) en 82 parties avec les Blackhawks cette saison. « J'aime toujours autant jouer au hockey, mais 10 ans ont passé et certaines choses ont changé chez moi et j'ai pris un peu de maturité.
« Je m'amuse toutefois autant à pratiquer ce sport. »
Il s'amuse également dans ce rôle de leadership, bien que son style soit différent de celui du centre Jonathan Toews, le capitaine de Chicago.
« Toews est très sérieux », a souligné l'attaquant Alex DeBrincat, qui est coéquipier de Kane avec les Blackhawks et avec les États-Unis. « Toews parle probablement un peu plus dans le vestiaire, alors que [Kane] mène par l'exemple. Nous le voyons sur la patinoire et il est toujours le meilleur joueur sur la glace. Il se replie toujours, il fait les petites choses. Il veut être le meilleur joueur. Dans un sens, les deux joueurs se ressemblent beaucoup. Les deux travaillent très fort, mais je crois que [Toews] va en dire davantage que [Kane] dans le vestiaire. »
Kane a laissé son jeu parler au Danemark. Il a établi des records pour les États-Unis pour les points et les mentions d'aide dans le cadre d'un Championnat du monde. L'attaquant des Blue Jackets de Columbus Cam Atkinson est le deuxième pointeur des Américains avec 10 points (six buts, quatre passes).
Kane est devenu une option pour devenir le leader des États-Unis après que les Blackhawks eurent raté les séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour la première fois en 10 saisons. Au cours de cette période de neuf ans, les Blackhawks ont soulevé la Coupe Stanley à trois reprises (2010, 2013, 2015).
Kane a inscrit le but qui a permis aux siens de remporter la Coupe en 2010, et il a remporté le trophée Conn Smythe, remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires, en 2013.
« L'été est long lorsque vous ne participez pas aux séries, a noté DeBrincat. Vous voulez toujours continuer à jouer. … [Kane] aime tellement ce sport, et je crois qu'il ne recule jamais lorsqu'il peut disputer du hockey de haut niveau. Il tente toujours de s'améliorer. »
Kane a mentionné que son expérience au Championnat du monde lui avait permis de remettre en question ses décisions antérieures de ne pas prendre part au tournoi.
« J'ai le sentiment que j'aurais dû venir au cours des dernières années, a-t-il reconnu. À partir de maintenant, si je suis en santé et que je ne joue pas en séries, en raison d'une élimination hâtive, je vais saisir l'occasion de venir ici et de représenter mon pays, et j'espère que certains joueurs américains vont commencer à traiter ce tournoi de la même manière que les Européens, qui accourent lorsqu'ils reçoivent une invitation. »