Jason Botterill 5.27

Jason Botterill va de l'avant comme directeur général des Sabres de Buffalo et il sait que la préparation pour sa quatrième saison sera un autre défi.

Les Sabres (30-31-8) ont terminé au 13e rang de l'Association de l'Est et ont conservé un dossier de 88-115-30 depuis que Botterill a été embauché, le 11 mai 2017. Ils rateront les séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour une neuvième saison de suite, prolongeant la plus longue séquence active du genre dans la LNH, après avoir été incapables de prendre part à la ronde de qualification de l'Est dans le cadre du plan de reprise de la saison 2019-20 de la LNH annoncé mardi.

« Je pense qu'il y a toujours de la pression qui vient avec notre travail », a affirmé Botterill mercredi. « Je sais à quel point nos joueurs et entraîneurs travaillent fort. Je veux qu'ils connaissent du succès sur la glace. »

Buffalo a les septièmes meilleures probabilités (6,5 pour cent) de remporter la loterie du Repêchage de la LNH et d'obtenir ainsi le tout premier choix de l'encan 2020. La première phase de la loterie, qui inclut les sept équipes ayant vu leur saison prendre fin, se tiendra le 26 juin.

La présidente et copropriétaire des Sabres Kim Pegula a déclaré à l'Associated Press, mardi, que Botterill allait être de retour comme DG.

« Mes responsabilités ne vont pas changer, a dit Botterill. Je dois continuer à bâtir cette organisation pour que nous excellions partout, que ce soit devant le filet, en défensive ou en attaque. Il faut absolument que nous soyons meilleurs à ces positions. Nous sommes en voie de le faire, mais il faut que ça continue à se développer, peu importe la durée de la saison morte. Nous allons voir ce qui est disponible sur le marché des joueurs autonomes et via transaction. Nous voulons avoir l'assurance d'être en meilleure posture et d'avoir une meilleure équipe pour l'an prochain. »

Ajouter de bons éléments en attaque sera crucial. Buffalo a pris le 21e rang de la LNH avec une moyenne de 2,80 buts par match. Derrière Jack Eichel (36 buts), Sam Reinhart (22) et Victor Olofsson (20), aucun joueur des Sabres n'a inscrit plus de 15 filets.

Botterill a fait savoir qu'une piste de solution pourrait être de donner un plus grand rôle à de jeunes espoirs en attaque, comme Dylan Cozens, âgé de 19 ans, qui est le septième choix au total du Repêchage 2019. Il a amassé 85 points (38 buts, 47 passes) en 51 matchs avec Lethbridge, dans la Ligue de hockey de l'Ouest (WHL).

« Pour faire un pas en avant et être dans le portrait des séries, nous devons absolument trouver plus de marqueurs et développer de jeunes joueurs comme Casey Mittelstadt, Tage Thompson et Dylan Cozens, a expliqué Botterill. Mais nous allons continuer à évaluer la disponibilité de différents attaquants, que ce soit sur le marché des joueurs autonomes ou par voie de transaction.

« Nos quatre trios doivent trouver une façon de générer plus d'offensive. Nous devons miser sur plus de profondeur partout au sein de notre formation. Comme DG, je dois donner la possibilité à notre entraîneur Ralph Krueger de jongler avec ses trios. Il faut qu'il puisse miser sur plus de profondeur sur ses quatre lignes. »

Botterill s'attend aussi à ce que Jeff Skinner rebondisse la saison prochaine. L'attaquant a marqué 14 buts en 59 matchs après avoir établi un sommet en carrière dans la LNH avec 40 filets en 2018-19 et signé un contrat de huit ans d'une valeur de 72 millions $ (salaire annuel moyen de neuf millions $) le 7 juin 2019.

« Ce qui nous donne confiance pour l'avenir, c'est que nous croyons qu'il a eu plusieurs bonnes occasions cette saison, a fait valoir Botterill. Ce n'est pas comme s'il n'obtenait pas de chances de marquer. C'est ce qui nous fait croire que sa production va augmenter la saison prochaine. »

Améliorer les unités spéciales est également sur la liste de tâches du DG. Les Sabres ont pris le 30e rang de la LNH au chapitre de l'efficacité en infériorité numérique (74,6 pour cent) et la 20e place pour le jeu de puissance (18,9).

« Nos unités d'infériorité numérique doivent être meilleures l'an prochain, a admis Botterill. L'année précédente, nous avions démontré ce que nous pouvions accomplir (12e à 80,9 pour cent en 2018-19). L'autre élément est notre jeu de puissance. Au début de l'année, nous avons démontré que nous pouvons faire partie du top-5 ou du top-10 de la Ligue à ce chapitre. Avec le talent qu'il y a au sein de notre formation, il n'y a pas de raison de ne pas être dans le top-10 au chapitre de l'avantage numérique. Selon moi, les unités spéciales sont un aspect important dans lequel nous devrons faire mieux l'an prochain. »