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DALLAS, Texas – Les Stars de Dallas tirent une fierté de leur rendement sur la route, avec raison. C’est quand même l’une des principales raisons pour lesquelles ils ont encore une chance de soulever la Coupe Stanley. Ils devront toutefois espérer une autre bonne sortie à l’étranger dimanche, sans quoi ils seront en vacances.

« Nous avons été la meilleure équipe de la ligue à l’étranger tout au long de l’année et tout au long des séries », a soutenu l’entraîneur-chef des Stars, Peter DeBoer. « Une fois de plus, il faudra aller chercher un match sur la route. »

Le Rogers Place d’Edmonton sera le théâtre du sixième match de la finale de l’Ouest face aux Oilers (20 h HE; TVAS, SN, TNT, truTV, MAX). Les Albertains mènent la série 3-2.

Dallas a présenté une fiche de 26-10-5 sur les patinoires adverses cette saison. Seuls les Panthers de la Floride ont aussi récolté 26 gains en pareilles circonstances. Depuis le début du tournoi printanier, les Stars ont remporté six de leurs huit matchs sur la route, une différence marquée avec leur fiche de 4-6 au American Airlines Center. Leur approche à l’étranger, basée sur de courtes présences, leur a souri lors des deux premiers tours.

C’est à Vegas qu’ils ont renversé la vapeur à leur première série contre les Golden Knights. En retard 0-2, la troupe de DeBoer a remporté les matchs 3 et 4 au T-Mobile Arena. Elle a également remporté les trois duels contre l’Avalanche du Colorado au Ball Arena de Denver à l’étape suivante. Jusqu’à maintenant, elle a divisé les honneurs des deux matchs à Edmonton en finale de l’Ouest.

« Cette année, ça nous est arrivé plusieurs fois de bien répondre lorsque nous étions dos au mur ou en situation difficile, a souligné l’attaquant Sam Steel. Je m’attends donc à rien de moins de ce groupe dimanche. »

La réponse a été satisfaisante, mais insuffisante en troisième période du cinquième match, vendredi. Les Stars ont obtenu davantage de chances de marquer qu’en début de rencontre, ont joué avec l’énergie du désespoir, mais ont tout de même dû s’avouer vaincus 3-1.

Ils peuvent néanmoins s’appuyer sur ces 20 minutes en vue de ce qui les attend sous peu.

« La troisième période a sans doute été notre meilleure, a confirmé le défenseur Miro Heiskanen. Notre échec avant a été efficace et nous avons provoqué des revirements dans leur territoire. Nous devons jouer comme ça pendant 60 minutes pour avoir plus de temps de possession en zone offensive. »

Plus facile à dire qu’à faire. Les Oilers présentent une fiche de 5-3 à domicile depuis le début du tournoi printanier. Dallas est affamé d’un match 7, mais Edmonton est affamé d’une place en finale. La troupe de Kris Knoblauch a bien mieux paru que ses rivaux pour l’essentiel des cinq dernières périodes.

« Notre priorité est de jouer avec rythme, rapidement et ensemble, a affirmé l’attaquant Zach Hyman. Lorsque nous sommes en symbiose et que nous sommes à notre meilleur, nous sommes vraiment difficiles à battre. C’est ce qui est arrivé en deuxième moitié de quatrième match, puis nous avons transposé ce niveau vendredi, lors du cinquième match.

C’est d’ailleurs une telle symbiose que les Stars devront retrouver rapidement. Matt Duchene a fait mention, vendredi, d’une attaque qui est « désorganisée » depuis le début du troisième tour. Lors des cinq dernières périodes, l’équipe n’a inscrit qu’un but.

Nous semblons un peu trop jouer sur les talons, a-t-il précisé. Parfois, lorsque tu veux trop quelque chose, tu essaies d’être trop parfait. Il faut simplement se faire confiance. »

DeBoer a réitéré, samedi, que le match de la veille avait été très serré. Edmonton n’a pas généré de grandes chances de marquer, mais a profité de deux buts en supériorité numérique de Ryan Nugent-Hopkins tôt dans la rencontre.

« Nous avons deux des trois meilleures fiches de la Ligue. Si vous enlevez les 10 premiers matchs, les Oilers auraient pu gagner le trophée des Présidents (remis à la meilleure équipe en saison), a dit DeBoer. Lorsque de telles équipes s’affrontent à la fin, il y a peu de marge de manœuvre. Nous devons composer avec (Connor) McDavid et (Leon) Draisaitl, deux des meilleurs joueurs au monde. À mon avis, nous faisons du bon travail défensivement. Tu ne peux pas faire du bon travail défensivement tout en dominant offensivement contre ces gars. Ce n’est pas réaliste.

« Nous faisons ce que nous pouvons. C’est un match à notre portée. Si nous avions neutralisé leur avantage numérique, avec les chances que nous avons eues, nous aurions pu l’emporter. Ce fut un match plus serré qu’on peut penser. Je comprends qu’il y ait de la frustration, mais ce fut un match serré. »

Mais un match « serré » ne suffira pas dimanche. Une défaite à Edmonton et les Stars seront en vacances.

« Nous avons travaillé fort toute l’année pour que, à domicile ou à l’étranger, nous puissions avoir confiance en notre jeu et ne jamais se battre nous-mêmes. Nous avons confiance en notre manière de jouer sur les patinoires adverses », a conclu Steel.

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