Montembeault badge Chaumont

BROSSARD – Samuel Montembeault enfilera son masque et ses jambières aux couleurs des Canadiens de Montréal pour la visite contre les Capitals, mardi, dans la capitale américaine de Washington. À court terme, il se préparera à bloquer les tirs d’Alex Ovechkin et de Max Pacioretty. 

Mais à plus long terme, Montembeault pourrait caresser un autre objectif : celui de représenter le Canada à la Confrontation des 4 nations au mois de février 2025 et aux Jeux olympiques de 2026. 

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Gagnant de la médaille d’or l’an dernier lors du Championnat du monde à Helsinki en Finlande et à Riga en Lettonie, Montembeault se retrouvera parmi les possibles candidats pour un poste avec Équipe Canada. 

« Oui, ça fait rêver, surtout les Jeux olympiques puisque les joueurs de la LNH n’y ont pas participé depuis longtemps, a-t-il mentionné. C’est encore loin. J’ai beaucoup aimé la réponse de Sidney Crosby quand il s’est fait questionner sur l’équipe canadienne. Il a dit que c’était dans encore plusieurs mois et qu’il devait mériter sa place. Si un gars comme Crosby doit gagner sa place, c’est le cas pour tout le monde ! 

« Je ne regarde pas trop les gardiens canadiens qui pourraient vivre l’expérience, a-t-il poursuivi. Je veux juste bien jouer. Il peut arriver bien des choses d’ici l’an prochain ou dans deux ans. Je ne sais pas si j’aurais pu imaginer un tel scénario. Dans le passé, le Canada a toujours misé sur de grands gardiens aux Jeux olympiques. Je travaillerai fort pour rester dans la course. Mais c’est certain qu’il s’agirait de la réalisation d’un rêve si je pouvais y jouer. »

À Sotchi, en Russie, lors des JO de 2014, la dernière édition avec la participation des joueurs de la LNH, Carey Price avait décroché le titre de gardien numéro un. Avant Price, il y avait eu d’autres grands noms avec les Roberto Luongo, Martin Brodeur, Patrick Roy et Curtis Joseph. 

Pour 2026, il n’y aura probablement pas un futur membre du Temple de la renommée devant le filet de la formation canadienne. Les Stuart Skinner (Oilers), Adin Hill (Golden Knights), Tristan Jarry (Penguins), Connor Ingram (Coyotes), Jordan Binnington (Blues) et Darcy Kuemper (Capitals) feront la lutte à Montembeault afin de décrocher un billet pour l’Italie. 

« Moi, je crois que Sam a une chance, a dit le défenseur Mike Matheson. Son travail est de plus en plus reconnu au niveau de la LNH. Il y aura plusieurs candidats. Il a remporté l’or aussi l’an dernier avec l’équipe canadienne au Mondial. C’est une expérience qui aide grandement. »

Des souvenirs d’un premier match

À Washington mardi soir, Brandon Gignac patinera sur une glace de la LNH pour une deuxième fois seulement. Il jouera un premier match depuis le 9 mars 2019. Il avait obtenu un temps de jeu de 9:04 dans un revers de 4-2 des Devils du New Jersey contre les Rangers à New York.

« Pour vrai, ça se déroulait tellement vite. Je m’étais fait rappeler vers minuit le soir et je devais partir pour New York à 6:00 AM le matin même, s’est remémoré Gignac. Je jouais le soir même. Je n’avais pas trop dormi. Je suis arrivé pour le match et je jouais. J’avais réussi un tir au but contre (Henrik) Lundqvist. C’était quand même un choc. J’étais encore très jeune. Pour mon prochain match, je chercherai plus à savourer le moment. Je sais que ça ira bien. »

Même si le match avait passé en coup de vent, Gignac a encore des images bien précises dans sa tête. 

« C’était incroyable comme sentiment, je jouais un match un samedi soir au Madison Square Garden dans la rivalité entre les Devils et les Rangers. Il y avait aussi des vedettes dans les estrades. Ils se faisaient présenter à la foule. C’était une grosse soirée, mais je voudrai maintenant mieux jouer afin de rester plus longtemps! »

Pearson sur la première vague

À l’entraînement avant le départ de l’équipe pour Washington, Martin St-Louis a travaillé sur les unités spéciales. St-Louis a remplacé Sean Monahan par Tanner Pearson au sein de la première vague. Nick Suzuki, Cole Caufield, Juraj Slafkovsky et Matheson complétaient cette première unité. 

En 30 matchs cette saison, Pearson a récolté huit points (quatre buts, quatre passes).