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TAMPA BAY - Rick Nash a marqué en avantage numérique pour les Bruins de Boston, samedi, et il était debout derrière Ryan McDonagh et près d'Anton Stralman. Ryan Callahan était au banc des pénalités. Dan Girardi et J.T. Miller regardaient la scène du banc du Lightning de Tampa Bay.
Sept anciens Rangers de New York, dont les six mentionnés plus haut et le défenseur des Bruins Nick Holden, retranché dans la victoire de 6-2 de Boston dans le match no 1 au Amalie Arena, participent à série de deuxième ronde de l'Association de l'Est.

« C'est un peu différent », a dit Girardi. C'est bizarre de voir comment les choses tournent. »
Le Lightning compte sur cinq de ces anciens Rangers.
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McDonagh et Miller ont été échangés à Tampa Bay ensemble, le 26 février, dans le cadre de la vente de feu des Rangers avant la date limite des transactions. Girardi a signé un contrat de deux ans avec le Lightning l'été dernier après avoir vu son contrat être racheté par les Rangers. Stralman a signé avec le Lightning le 1er juillet 2014 et Callahan a été échangé à Tampa Bay le 5 mars 2014.
Nash et Holden, le duo d'anciens Rangers chez les Bruins, ont été échangés à Boston à cinq jours d'intervalle : Holden le 20 février ; Nash, le 25 février.
« C'est toujours bizarre d'affronter ton ancienne équipe ou des joueurs avec qui tu as joué pendant plusieurs années, a avoué Nash. Nous avons connu de bonnes années avec notre ancienne équipe. Au final, quand tu sautes sur la glace, c'est le logo sur le chandail qui compte et non pas le nom brodé à l'arrière. »
Ils ont joué avec le même logo pendant longtemps. Les sept ont joué un total combiné de 2787 matchs avec les Rangers, amassant 1230 points (467 buts, 763 assistances). En plus, ils ont disputé 456 rencontres en séries éliminatoires de la Coupe Stanley, récoltant 167 points (50 buts, 117 aides).
Girardi est premier dans l'histoire des Rangers pour les matchs joués en séries (122). McDonagh est quatrième (96). Girardi est également neuvième pour les parties jouées en saison régulière chez les Rangers (788). McDonagh est 30e (516).
Ils n'ont que du positif à dire de leur passage chez les Rangers. Toutefois, aucun d'entre eux ne s'ennuie en ce moment.
« Si tu demandes à ceux d'entre nous qui ont été échangés cette année, ils préfèrent être échangés à une équipe prétendante, a admis McDonagh. C'est le meilleur temps de l'année pour jouer. Avec tout ce que nous avons vécu à New York, être où je suis en ce moment, je pense que tout le monde dirait que ça vaut la peine d'être dans cette situation. »
Nash a eu le dessus dans le match no 1, marquant deux buts alors que McDonagh et Stralman étaient sur la glace. Il a marqué en faisant exactement ce qu'il avait dit devoir faire, particulièrement face à McDonagh.
« La seule vraie façon de le battre est d'avoir le dessus sur lui physiquement », a affirmé Nash à propos de McDonagh.
Nash l'a fait sur le seul avantage numérique de Boston, se créant assez d'espace pour toucher la rondelle lors du tir de l'ailier droit David Pastrnak pour faire 1-0 Bruins à 17 :11 de la première période.

Pour être plus exact, McDonagh a délaissé légèrement sa position sur le but de Nash en essayant de bloquer le lancer de Pastrnak. Ça n'a pas fonctionné.
« Il est évidemment bon pour utiliser son corps, a expliqué McDonagh. Je dois m'assurer de ne pas être du mauvais côté et de ne pas lui donner l'occasion de bouger ses pieds. Il faut le garder près de la rampe. »
Girardi a donné un point aux anciens Rangers du Lightning en touchant la cible à 2 :31 du deuxième engagement, mais Nash s'est repris à 12 :33 du deuxième vingt, à nouveau contre McDonagh et Stralman.

Il s'est emparé de la rondelle à la ligne bleue offensive après une passe arrière de David Krejci et a fait preuve de vitesse pour les faire reculer avant de marquer d'un tir des poignets dans la lucarne du côté éloigné depuis le cercle droit pour donner les devants 3-1 à Boston.
« Tu dois savoir qu'il est rapide et qu'il veut diriger des rondelles au filet », a mentionné McDonagh au sujet de Nash.

Miller a obtenu des occasions dans le match no 1 (trois tirs au but) et préparé des chances de marquer pour ses compagnons de trio Nikita Kucherov et Steven Stamkos. Ça n'a pas fonctionné, mais Nash connait l'impact que Miller peut avoir, car il a joué longtemps avec lui, et il sait que ça finira par débloquer s'il continue d'obtenir de telles occasions.
« J.T. a tous les outils nécessaires, a dit Nash. Il a un bon tir. Il patine vite. Il peut frapper. Il peut jouer en avantage numérique, en désavantage numérique. La façon de le battre est d'essayer de travailler plus fort que lui. »
L'ironie dans tout ça, c'est que les deux ont passé plusieurs années à New York à tenter de travailler plus fort que leurs adversaires.
Maintenant, c'est cinq contre deux.
« Oui, c'est un peu étrange, a affirmé Miller. Ça fait partie de notre travail. »