« Je suis dans la meilleure équipe de la LNH, a-t-il pris le soin de souligner. Que je sois 13e attaquant ou dans la formation, c'est toujours la même approche. J'essaie de me préparer pour le prochain match que je vais jouer. Chaque fois que j'ai été exclu, je suis revenu en force.
« C'est ça qui m'a permis de ne pas manquer beaucoup de matchs cette année. »
À sa deuxième présence seulement en séries éliminatoires dans la LNH, le patineur de 26 ans est maintenant à quatre victoires de mettre la main sur la Coupe Stanley. Il ne s'imaginait pas là, il y a quelques mois, mais la vie s'est chargée de bien faire les choses.
Aubé-Kubel doit maintenant se servir de la mince expérience qu'il a acquise au cours de sa carrière pour tenter de gérer tout ce qui vient avec la pression de jouer sur cette grande scène. Même sa conquête de la Coupe du Président, en 2014, avec les Foreurs de Val-d'Or pourrait lui servir.
« C'est vraiment différent le junior et la LNH, a-t-il remis en perspective. Je pense avoir plus appris du parcours avec les Flyers dans la bulle à Toronto. On avait joué contre le Lightning, justement. Je me base un peu plus là-dessus que sur les séries avec les Foreurs. »
Deux ans après avoir croisé le fer avec la formation floridienne, le Québécois la retrouvera alors que les joueurs du noyau ont deux bagues de plus aux doigts. Mais contrairement à 2020, il évolue pour une équipe qui n'a pas grand-chose à lui envier.
« Ce sont les deux meilleures équipes et j'avais le sentiment que le Lightning se rendrait en finale au début des séries, a-t-il confié. Leur système défensif et leur gardien sont ce qui leur permet de ressortir du lot. Mais avec le punch et la rapidité qu'on a en attaque, on ne devrait pas en manquer pendant la série. »