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Elias Pettersson a égalé son sommet en carrière dans la LNH au chapitre des points cette saison, mais l'attaquant des Canucks de Vancouver a affirmé qu'il n'a pas encore atteint son plein potentiel.

« Je suis très heureux de ma deuxième saison, mais je pense encore que je peux mieux jouer », a déclaré Pettersson, jeudi. « Ma première saison (2018-19) s'est très bien déroulée. Mes 20 à 30 derniers matchs lors de cette campagne n'ont pas été très bons, mais ç'a été une bonne expérience d'apprentissage pour moi. »

Pettersson a mené tous les joueurs de première année au chapitre des buts (28), des passes (38) et des points (66) en 2018-19 et a remporté le trophée Calder, remis à la meilleure recrue dans la Ligue. Il était au deuxième rang chez les Canucks avec 66 points (27 buts, 39 aides) en 68 rencontres lorsque la saison a été mise en pause, le 12 mars, en raison des inquiétudes entourant le coronavirus. L'attaquant J.T. Miller était le meneur avec 72 points (27 buts, 45 mentions d'aide).

« Je dois continuer à engranger de l'expérience, en ne perdant jamais la rondelle lors de batailles ou lorsque je tente de déjouer quelqu'un par exemple, a fait valoir Pettersson. Ce sont de petits détails sur lesquels je peux travailler pour m'améliorer. »

Pettersson a confié avoir développé une chimie avec l'attaquant Tyler Toffoli, qui a été échangé aux Canucks par les Kings de Los Angeles le 17 février. Les deux ont récolté un total combiné de 18 points (neuf buts, neuf passes) en 10 parties.

« Dès le premier match que nous avons joué ensemble, ç'a cliqué, a raconté Pettersson. D'abord, il est un bon joueur, un marqueur de buts, mais il est aussi capable de créer des jeux. Ça n'a pas été difficile de comprendre comment il joue. Il a été très bon pour nous. »

Mardi, les Canucks ont patiné pour la première fois en vertu de la phase 2 du plan de reprise des activités de la LNH. La phase 2, qui s'est amorcée le 8 juin, permet aux joueurs de s'entraîner en petits groupes sur une base volontaire dans les installations des équipes. En plus de Pettersson, l'attaquant Brock Boeser et les défenseurs Quinn Hughes, Chris Tanev et Troy Stecher sont certains des joueurs des Canucks qui ont participé à l'une des deux séances.

Les Canucks avaient conservé un dossier de 36-27-6 (pourcentage de points de ,565) quand la saison a été mise en pause et ils amorceront la ronde de qualification de la Coupe Stanley en tant que septième équipe la mieux classée dans l'Association de l'Ouest. Ils affronteront la 10e équipe, le Wild du Minnesota (35-27-7, ,558), dans l'une des huit séries au format trois de cinq.

« C'est plaisant. Ça me manquait, surtout avec la manière dont la saison s'est terminée », a indiqué Pettersson, qui n'a pas patiné lorsqu'il était en Suède durant la pause. « Nous étions dans la course aux séries et maintenant, nous sommes de retour et nous côtoyons nos coéquipiers. J'ai du plaisir à passer du temps avec eux. Je me sens bien. Quand tu n'es pas sur la glace chaque jour, tu perds ton synchronisme et tes jambes, mais ça va revenir rapidement. »

Pourvu que les conditions sanitaires soient sécuritaires et permettent à la LNH et à l'Association des joueurs de la LNH (AJLNH) d'en venir à une entente pour les phases 3 et 4 du plan de reprise des activités, les camps d'entraînement s'amorceront le 10 juillet. La date du début de la ronde de qualification et les villes hôtesses - une pour les 12 équipes de l'Ouest et une autre pour les 12 formations de l'Association de l'Est - n'ont pas encore été déterminées.

« Il y a un risque, mais nous suivons les recommandations dans l'espoir de revenir au jeu bientôt, a dit Pettersson. C'est la raison pour laquelle nous sommes tous ici. Nous voulons jouer. Nous voulons poursuivre la saison et nous espérons qu'en suivant toutes les instructions et les différentes phases, nous pourrons recommencer à jouer.

« C'est évidemment très étrange. Je suis à Vancouver et je demeure à l'hôtel. Tu te rends à l'aréna et tu reviens à l'hôtel, donc c'est bizarre, mais je savais que c'est ce qui m'attendait en quittant la Suède. »

Pettersson a également affirmé qu'il espère que lui et Hughes pourront réaliser un exploit qui ne s'est pas vu depuis plus de 50 ans. Pettersson a remporté le Calder en 2018-19, et Hughes, qui a été le meneur chez toutes les recrues avec 53 points (huit buts, 45 aides), pourrait potentiellement faire de même cette année. Aucune équipe n'a vu deux de ses joueurs remporter le trophée lors de deux années consécutives depuis que Bobby Orr et Derek Sanderson l'ont fait chez les Bruins de Boston en 1966-67 et 1967-68.

« Quinn veut le gagner, a mentionné Pettersson. [Le défenseur de l'Avalanche du Colorado] Cale Makar est un très bon joueur également, mais je ne pense pas qu'il y ait trop de pression sur Quinn pour gagner le Calder. Évidemment, il a de très bonnes chances de le gagner, et j'espère que c'est ce qui se produira. Je serais très fier de lui. »