Lindstrom Levshunov

BUFFALO, État de New York – Le portrait se précise pour les Blackhawks de Chicago, qui ont commencé à réduire la liste de joueurs qu’ils considéreront avec le deuxième choix au total du prochain repêchage 2024 de la LNH Upper Deck.

L’attaquant des Terriers de Boston University Macklin Celebrini devrait être le premier appelé lors de l’encan par les Sharks de San Jose. Après, les options pullulent.

« La taille de notre liste fluctue », a avoué le directeur général des Blackhawks, Kyle Davidson, en entrevue à la Séance d’évaluation 2024 (Combine). « Nous avons commencé avec quatre ou cinq joueurs dans notre mire, puis nous en éliminons au fur et à mesure.

« Mais on ne veut pas écarter ou choisir une option trop rapidement. On fait confiance à notre processus et la liste se réduira d’elle-même. Il y a plusieurs bons joueurs qui seront disponibles au deuxième rang cette année. »

L’an dernier, Chicago avait choisi Connor Bedard (1er au total) et Oliver Moore (19e) lors du premier tour du repêchage. La logique voudrait que Davidson jette son dévolu sur un défenseur de premier plan cette année, mais l’ajout d’un autre attaquant est toujours dans les cartons du DG.

« Nous sommes chanceux d’être dans une telle position. Les nombreuses options à notre disposition nous emballent, a-t-il affirmé. Maintenant, il faut évaluer en profondeur chaque joueur, ce qu’ils peuvent devenir, les humains qu’ils sont et trouver, en fonction de tout ça, qui cadrera le mieux au sein de notre organisation.

« Ça prend du temps, des discussions, des débats... Mais c’est amusant. Nous sommes emballés par ceux qui pourraient se greffer à l’équipe. »

Les Blackhawks considéreront sans doute Cayden Lindstrom, attaquant des Tigers de Medicine Hat de la Ligue junior de l’Ouest (WHL). Lindstrom est classé troisième patineur nord-américain sur la liste du Bureau central de dépistage, en plus d’avoir été nommé meilleur espoir professionnel de la Ligue canadienne de hockey (LCH) plus tôt cette année. Il a marqué 27 buts en 32 matchs avant de devoir mettre fin à sa saison le 16 décembre dernier en raison de blessures au dos et à une main. Il est revenu brièvement pour les séries éliminatoires, mais a admis après coup qu’il n’était pas au sommet de sa forme.

Lindstrom fait partie d’un groupe de quelques espoirs de premier plan dont les blessures ont fait rater une portion considérable de leur saison. Rien pour faciliter la tâche de Davidson et des autres directeurs généraux qui parleront après lui.

« Ça nous met, en quelque sorte, des bâtons dans les roues, a acquiescé le DG des Blackhawks. C’est sur la glace qu’on peut voir ce qu’ils sont capables de faire. Logiquement, lorsqu’on en voit moins, c’est plus difficile d’évaluer. Cela dit, nous ne les avons pas seulement observés cette saison. Les campagnes précédentes sont également comprises dans l’équation. Quoi qu’il en soit, nous avons confiance en nos dépisteurs. Que pensent-ils de lui? Que savent-ils de lui, de l’individu qu’il est? Qu’est-ce que son entourage dit de lui? Tu dois faire confiance à l’évaluation qu’ils font. »

Le défenseur des Spartans de l’Université Michigan State Artyom Levshunov, le défenseur de Nizhny Novgorod en KHL Anton Silayev et l’attaquant du SKA de Saint-Pétersbourg Ivan Demidov devraient également être considérés par les Blackhawks.

Même si certaines équipes peuvent entretenir des doutes concernant la sélection d’un espoir évoluant en Russie, Davidson a assuré que chaque joueur était jugé selon son potentiel et non pas en fonction de l’endroit où il joue.

« Je ne m’en remets pas nécessairement au 'facteur russe', a-t-il dit. Chaque équipe a sa propre philosophie. Pour nous, à Chicago, nous ne faisons qu’évaluer les joueurs et les informations qu’on a, et nous créons les profils en faisant du cas par cas.

« Tu ne cherches pas nécessairement le joueur qui va atteindre la LNH le plus rapidement. Le développement peut dicter les choses, peu importe la provenance des joueurs. Il est possible que tu ne les voies pas avant trois ou quatre ans. Parfois, c’est parce qu’ils vont jouer quatre ans dans les rangs universitaires, et parfois c’est parce qu’ils sont sous contrat dans un autre pays. Mais dans les deux cas, ça prend trois, voire quatre ans. C’est à chaque équipe de faire son évaluation et de prendre ses décisions quant à la façon dont ça impacte son processus décisionnel. De mon côté, leur provenance ou l’endroit où ils jouent ne change rien. »

Les Blackhawks disposeront donc de plusieurs options en vue du repêchage qui se tiendra à la Sphère de Las Vegas. La première ronde aura lieu le 28 juin (19 h HE; ESPN, ESPN+, SN, TVAS), alors que les rondes 2 à 7 se dérouleront le 29 juin (11h30 HE; ESPN+, NHLN, SN, SN1).

En plus du deuxième choix au total, ils possèdent le 18e choix, ainsi que deux sélections en deuxième ronde et deux autres en troisième ronde. Après avoir parlé 22 fois au cours des deux dernières séances de repêchage, Chicago pourrait se permettre de faire des ajouts autant pour le présent que pour l’avenir.

« Je pense que nous sommes dans une bonne position pour potentiellement être créatifs, a expliqué Davidson. Et ça pourrait signifier différentes choses. Mais nous avons assurément beaucoup d’options à notre disposition. »

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