Le DG du Tricolore a mentionné qu'on voyait l'attaquant âgé de 26 ans, qui mesure 6 pieds 3 pouces et qui pèse 222 livres, combler un besoin à l'aile droite.
« Les joueurs de son style, imposant et physique, bon patineur et possédant une touche de marqueur, ça ne court pas les rues. »
Les Blue Jackets étaient quant à eux à la recherche de renfort à la position de centre.
Le jumelage était donc parfait. Bergevin a souligné qu'on a été prêt à payer le prix exigé par Columbus, soit Max Domi, en plus d'un choix de troisième tour (no 78), mercredi.
« Je suis convaincu que d'autres équipes s'intéressaient à Anderson, comme d'autres équipes ont tâté le terrain pour Max. Ça prend un 'match'. C'en était un pour les deux équipes. Nous avons donc pu conclure la transaction », a-t-il relaté.
Bergevin a avoué que Domi n'était plus heureux à Montréal, après avoir connu une deuxième saison difficile. Au cours des dernières séries, Domi a été éclipsé par les jeunes Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi. Il n'y avait plus réellement de place pour lui au centre, sa position de prédilection.
« Max n'était pas heureux de son utilisation, de ce que j'ai pu comprendre, a-t-il avancé. Dans notre 'business', il faut gagner des matchs. En séries, nos jeunes ont très bien fait et Max a eu de la difficulté. Max n'est pas différent des autres joueurs. Il veut jouer en masse. »
Bergevin a repoussé du revers de la main l'existence d'un conflit irréconciliable entre l'entraîneur Claude Julien et Domi.
« Il n'y a pas un coach qui se lève le matin et qui se dit 'je vais essayer de rendre la vie difficile à un joueur en particulier', a-t-il opiné. Max a connu une saison difficile, mais je crois toujours qu'il est un bon joueur et je lui souhaite sincèrement la meilleure des chances à Columbus. »
En entrevue au journaliste Aaron Portzline du site 'The Athletic' à Columbus, Domi a raconté avoir vécu une « situation super bizarre » vers la fin de son association avec le CH.
« Je mentirais si je vous disais que je savais ce qui se passait réellement. Il n'y avait pas beaucoup de communication. J'essayais de comprendre. On ne me fournissait pas vraiment d'explications ou ce que je devais faire afin de regagner ma place dans la formation. C'est comme ça, je ne suis pas l'entraîneur. On m'a mis dans une certaine situation et, malheureusement, je n'ai pas pu aider l'équipe comme je l'aurais voulu. Ç'a été une courbe d'apprentissage pour moi. Je sortirai grandi de ça. L'aspect positif, c'est que c'est derrière moi. »
Anderson : aucun souci
Anderson n'a disputé que 26 rencontres la saison dernière, n'amassant que quatre points (un but et trois passes). Il a été à l'écart du jeu en raison d'une blessure à l'épaule gauche qu'il a subie le 14 décembre contre les Sénateurs d'Ottawa et qui a requis une opération, le 2 mars. On s'attend à ce qu'il soit fin prêt à renouer avec l'action pour le début de la saison à venir.
Bergevin a indiqué qu'on a pu consulter le dossier médical de l'Ontarien natif de Burlington, avant de procéder à l'échange.
« Nos médecins étaient à l'aise avec les informations obtenues », a-t-il indiqué.
Anderson, qui a réussi 27 buts dans une saison 2018-19 complète, pourrait obtenir le statut de joueur autonome avec compensation, dès vendredi, mais Bergevin n'entrevoit pas de problème.