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DENVER – Zach Parise a profité de chaque minute depuis qu’il est avec l’Avalanche du Colorado.

L’attaquant de 39 ans voulait avoir une autre chance de jouer dans la LNH et une autre chance de mettre la main sur la Coupe Stanley pour la première fois de sa carrière. Avec l’Avalanche, il y a une réelle possibilité d’y arriver.

« L’atmosphère est superbe, a affirmé Parise au LNH.com. C’est toujours spécial de jouer en séries éliminatoires. Les amphithéâtres, l’énergie dans les matchs, l’importance de chaque jeu. C’est plutôt unique.

« J’apprécie tellement de faire partie de cette équipe, une vraiment bonne équipe, un bon noyau de joueurs. C’est génial. »

Parise a inscrit deux buts au cours de la première ronde des séries, lors de laquelle l'Avalanche a battu les Jets de Winnipeg en cinq matchs. Le Colorado affrontera le gagnant du duel entre les Golden Knights de Vegas et les Stars de Dallas au deuxième tour. Les Stars seront les hôtes du septième match dimanche (19 h 30 HE ; SCRIPPS, MAX, truTV, TBS, BSSW, SN, TVAS).

Parise, qui a signé un contrat d'un an avec le Colorado le 26 janvier, a récolté 10 points (cinq buts, cinq passes) en 30 matchs cette saison. Il a amassé 889 points (434 buts, 455 passes) en 1254 matchs avec les Devils du New Jersey, le Wild du Minnesota, les Islanders de New York et l'Avalanche au cours de sa carrière.

« C’est un joueur intelligent qui sait ce qu’il doit faire quand le rythme du jeu augmente, qu’il y a de la pression et qu’il y a un sentiment d’urgence », a avancé le défenseur du Colorado Josh Manson. Je trouve que c’est dans ces moments qu’il est le plus intelligent, et tu comprends pourquoi il est dans la Ligue depuis si longtemps. »

Parise a indiqué qu’il n’avait pas tenté de jouer un rôle de leader à titre de vétéran, puisque ce rôle est déjà bien pourvu grâce à plusieurs joueurs qui ont gagné la Coupe Stanley en 2022, dont MacKinnon, Rantanen et Cale Makar.

L’entraîneur-chef Jared Bednar n’est pas de cet avis.

« Nous avons un excellent groupe de leaders dans notre vestiaire. Des gars ont une lettre sur leur chandail, d’autres non, certains ont plus d’expérience, d’autres moins, mais ils ont tous leur propre façon de contribuer à la croissance de l’équipe, et Zach fait partie de ces gars, a dit Bednar. On aimerait l’aider à gagner, donc cette motivation supplémentaire ne fait pas de mal. Il a vécu les hauts et les bas d’une série dans le passé. Il est passé près, et maintenant, il veut y parvenir. »

La situation de Parise n’est pas sans rappeler celle de Raymond Bourque, qui avait été échangé à l’Avalanche en mars 2000 après avoir passé 21 saisons avec les Bruins de Boston afin de tenter de remporter la Coupe Stanley. Il y était finalement parvenu au printemps 2001.

« Quand tu ajoutes cette motivation à une équipe et que les joueurs apprennent à connaître le gars, ça peut aider, a mentionné Bednar. Il a été un excellent ajout à notre équipe pour plusieurs raisons, et son leadership, ce n’est qu’une petite facette. »

Après avoir amorcé les séries sur le premier trio en compagnie de Nathan MacKinnon et Mikko Rantanen, Parise forme maintenant une unité efficace sur la deuxième ligne avec Casey Mittelstadt et Artturi Lehkonen.

« Lorsque je grandissais, je le regardais jouer avec le Wild, donc c’est fou de voir que nous en sommes là. C’est vraiment amusant » a lancé Mittelstadt, qui a grandi à Eden Prairie au Minnesota. « Il est génial. Il est toujours sur la rondelle, je trouve qu’il gagne toutes ses batailles et il réussit des jeux lorsqu’il a la possession. Il me facilite la vie, c’est certain. »

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Après avoir amorcé les séries sur le premier trio en compagnie de Nathan MacKinnon et Mikko Rantanen, Parise forme maintenant une unité efficace sur la deuxième ligne avec Casey Mittelstadt et Artturi Lehkonen.

« Lorsque je grandissais, je le regardais jouer avec le Wild, donc c’est fou de voir que nous en sommes là. C’est vraiment amusant » a lancé Mittelstadt, qui a grandi à Eden Prairie au Minnesota. « Il est génial. Il est toujours sur la rondelle, je trouve qu’il gagne toutes ses batailles et il réussit des jeux lorsqu’il a la possession. Il me facilite la vie, c’est certain. »

Après avoir terminé la dernière saison avec les Islanders, Parise avait indiqué le 1er mai 2023 qu’il allait soit revenir avec eux cette année ou encore prendre sa retraite. Mais au terme de la saison morte, il avait changé d’idée et n’était pas revenu au jeu immédiatement. L’Avalanche a frappé à sa porte, et Parise s’est entendu avec l’équipe, pour finalement faire ses débuts le 5 février contre les Rangers de New York.

« Ce n’est jamais facile de se joindre à une nouvelle équipe, de trouver ta niche, ta place sur la glace et dans le groupe. Mais ici, tout a commencé du bon pied, en partie parce que nous allions être sur la route pendant 10-12 jours », a raconté Parise. « Tu tombes immédiatement dans le bain, tu vas souper avec tout le monde. Ça facilite l’intégration avec le reste du groupe.

« Pour ce qui est du hockey, ça m’a pris cinq à 10 matchs pour me sentir bien. Je n’avais pas eu de présaison pour me préparer. Ça devait se faire au beau milieu de la saison, mais je trouve que ça s’est bien déroulé. »

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Assimiler le système de l’Avalanche et apprendre à connaître les joueurs de l’équipe, c’était la partie facile pour Parise. S’habituer à l’altitude de Denver, c’était une autre paire de manches.

« Ce n’est pas une blague, a lancé Parise en riant. Le plus difficile, c’est que quand tu penses enfin t’être habitué, tu pars jouer sur la route, et quand tu reviens, tu as de nouveau de la difficulté à respirer. Je ne comprends pas. C’est toujours à recommencer. »

Parise avait indiqué au LNH.com à la fin du mois de février qu’il s’agissait de sa dernière saison, peu importe s’il gagnait la Coupe ou non. Il l’a répété le mois dernier, et pour l’instant, sa priorité est sa quête du gros trophée.

« Jouer en séries, ç’a rallumé le feu, mais c’est ça, s’est-il contenté de dire. Je ne veux pas en faire une grosse affaire, mais quand tu le sais, tu le sais.

« J’espère donc jouer quelques mois de plus. »