MARYLAND HEIGHTS, Mo – La route à suivre pour Dalibor Dvorsky afin d’atteindre la LNH est beaucoup plus claire cet été.
Pourquoi? Parce que les Blues en ont fait un objectif direct pour l’attaquant de 19 ans et 10e choix du repêchage 2023.
Lorsque le directeur général des Blues Doug Armstrong a effectué son bilan de fin de saison en avril dernier, il a affirmé que Dvorsky se fera offrir une excellente chance d’être de la formation partante en 2024-25.
Il n’a pas changé d’opinion depuis.
« Il parait bien. Il a ajouté du muscle. C’est un des gars qui vont pousser fort lors du camp d’entraînement », a dit Armstrong à propos de l’espoir slovaque lors du camp de développement des Blues plus tôt en juillet. « Il se regarde maintenant dans le miroir et il se dit : ‘est-ce que j’irai dans la LAH? Peut-être pas’. Et il ne fait pas preuve d’excès de confiance. Il ne nous en parle pas. Il va tenter de se prouver. »
Dvorsky est au fait des commentaires d’Armstrong. Il sait qu’il est en contrôle de son destin.
« C’est beau à entendre, mais c’est à moi de me prouver, a-t-il dit. Je vais tout donner chaque fois que je suis sur la glace pour prouver aux entraîneurs que j’ai ma place dans cette équipe.
« C’est génial. J’ai surtout adoré que ce soit (Armstrong) qui l’a dit. Ça me motive encore plus à faire ma place. C’est mon objectif à l’approche du camp, mais même ici, je veux offrir mon meilleur. Ce sera la même chose lors du camp principal. Tout repose sur mes épaules. Je pense que je peux y parvenir si je joue de mon mieux. »
Les débuts professionnels de Dvorsky dans la Ligue de hockey de Suède ne se sont pas déroulés comme il l’espérait l’année dernière. Il devait passer la saison entière avec le IK Oskarshamn, mais après 10 matchs, il n’avait pas enregistré un seul point, en plus d’avoir un différentiel de moins-6 et de rapidement chuter dans la formation. Les Blues sont rapidement intervenus et ont décidé de le faire déménager en Amérique du Nord afin qu’il évolue avec les Wolves de Sudbury de la Ligue de hockey de l’Ontario. Une décision payante pour son développement.
Dvorsky, qui a amélioré sa carrure (6 pieds 1 pouce, 201 livres), a excellé avec les Wolves en amassant 88 points (45 buts, 43 passes) en 52 matchs – au troisième rang des marqueurs de son équipe – en plus de récolter 10 points (trois buts, sept passes) en neuf rencontres des séries éliminatoires. Il a aussi représenté la Slovaquie au Championnat mondial junior en récoltant six points (trois buts, trois passes) en cinq parties.
« C’est ça le hockey, a rappelé Dvorsky. Parfois les choses ne fonctionnent pas comme tu le penses, mais la transition s’est faite à merveille là-bas. Je me suis habitué à l’Amérique du Nord rapidement. C’était une très bonne décision.
« J’ai connu une bonne année au Canada et en Amérique du Nord parce que ça m’a permis de m’habituer aux patinoires plus petites et tout le reste. L’année a été positive, et j’ai pu apprendre de cette expérience. J’ai beaucoup appris (en Suède) aussi, et je pense que je suis un bien meilleur joueur que je ne l’étais. »
Dvorsky vivra son premier camp d’entraînement de la LNH, et il pourrait frapper fort en démontrant aux Blues qu’il a ce qu’il faut pour évoluer dans la grande ligue
« Je vais arriver tôt, quelque part en août, a mentionné Dvorsky. J’en ai déjà parlé avec quelques autres joueurs. Nous allons arriver (à St-Louis) plus tôt, avant le début du camp des recrues, afin de nous habituer à tout. Tout reposera sur ce que je peux faire sur la glace et comment mes tests physiques se dérouleront. Je veux donc me pointer en étant le plus prêt possible. »
