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« Ç'a été très facile de travailler avec [le directeur général] Jim [Nill]. Il voulait que je sois de retour, et c'est ce que je voulais aussi, a mentionné Bowness. Ça n'a pas été une décision très difficile à prendre, donc les négociations ont été très faciles. Jim et [le propriétaire des Stars] Tom [Gaglardi] ont été géniaux. La durée n'est pas un gros problème. J'aime encore ce sport, j'ai encore beaucoup d'énergie et de passion pour le hockey, et ça va continuer pour un bout de temps. Je ne suis pas encore prêt à m'arrêter.
« Ces moments à Edmonton (la ville hôtesse pour les équipes de l'Association de l'Ouest en séries éliminatoires de la Coupe Stanley) ont représenté une expérience unique pour moi dans le hockey, et ç'a rassemblé tout le personnel de l'équipe et les joueurs. Nous avons eu un beau parcours jusqu'en Finale de la Coupe Stanley, mais nous avons du travail à terminer et nous avons hâte de bâtir sur ce que nous avons commencé. »
Bowness a été promu au poste d'entraîneur-chef par intérim, le 10 décembre, à la suite du congédiement de Jim Montgomery pour conduite non professionnelle. Les Stars ont maintenu un dossier de 20-13-5 en 38 matchs sous sa gouverne et ils ont atteint la Finale de la Coupe Stanley, où Dallas s'est incliné contre le Lightning de Tampa Bay en six matchs.
« Rick a mis son empreinte sur l'équipe, il connait la manière dont il veut qu'elle joue et il sait quels ajustements il peut apporter. Les joueurs comprennent ça maintenant, a expliqué Nill. Je pense qu'à l'avenir, il y aura beaucoup d'incertitude. C'est quelque chose dont nous avons parlé dans la bulle. Chaque jour, il y aura de nouveaux défis, et nous ne pouvons pas nous apitoyer sur notre sort, nous ne pouvons pas paniquer. Nous devons continuer à avancer malgré tout.
« Nous faisons face à de l'incertitude pour la suite des choses. Quand allons-nous commencer? Combien de temps va durer la saison? Quelle sera la formule employée? Combien de matchs allons-nous jouer dans une semaine? Je pense donc que c'était important de déterminer qui allait être responsable de l'équipe. Les joueurs le savent désormais. Ils le respectent. Il respecte les joueurs et il sait sur quels boutons appuyer. »
Bowness a été nommé adjoint chez les Stars en juin 2018, cinq saisons après avoir été entraîneur associé avec le Lightning. L'homme de 65 ans montre un dossier de 143-302-8 et 48 matchs nuls comme entraîneur-chef avec les Jets de Winnipeg (1988-89), les Bruins de Boston (1991-92), les Sénateurs d'Ottawa (1992 à 1996), les Islanders de New York (1996 à 1998), les Coyotes de Phoenix (2003-04) et les Stars.
« Au mois de janvier environ, nous avons commencé à nous sentir plus à l'aise et je me suis dit que je voulais continuer à faire ça, a raconté Bowness. Mais ç'a atteint un autre niveau en séries, et une fois que les séries ont commencé, il n'y avait plus aucun doute dans mon esprit que je voulais demeurer ici. J'en suis venu à un point où je ne voulais pas que quelqu'un d'autre débarque ici et prenne ma place. C'est difficile de gagner dans cette ligue, comme vous le savez. Je ne pourrais pas vous donner une date exacte, mais quelque part en janvier, j'ai su que je n'allais pas abandonner cette équipe. Encore une fois, ç'a atteint un autre niveau en séries. Je suis emballé d'obtenir cette opportunité. »
Bowness, qui a été entraîneur dans la LNH à un moment ou à un autre lors de cinq décennies, a disputé 173 matchs dans la LNH en six saisons, de 1975 à 1981, avec les Flames d'Atlanta, les Red Wings de Detroit, les Blues de St. Louis et les Jets.
« Rick sait comment équilibrer les choses, a noté Nill. Il est passionné, il n'a pas peur de dire sa façon de penser à un joueur et il est ouvert à me parler de certaines situations, mais ce sont toujours des discussions saines qui sont tenues dans le respect. Tous ceux qui connaissent Rick Bowness savent qu'il est respectueux. Il communique avec respect, et ça s'est transposé dans toute l'organisation. Ça vient avec l'expérience et la personne qu'il est sur la glace et à l'extérieur avec sa famille. C'est ce qui lui a permis de connaître du succès. »
\Avec la contribution de la journaliste NHL.com Tracey Myers.*
