Il est resté enfermé durant deux semaines avec son colocataire Anton Blidh dans son appartement de Boston et fait maintenant la même chose au domicile familial de Val-d'Or avec ses deux frères, sa sœur et ses parents puisqu'il a récemment traversé la frontière canado-américaine.
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Même s'il doit se contenter de jouer de la guitare et d'affronter ses amis à des jeux vidéo - à travers quelques séances d'entraînement, bien sûr - ce n'est pas lui qui va s'en plaindre : ses parents Ghyslain et Manon sont tous les deux médecins.
« Il y a quelques cas en Abitibi, mais il n'y en a pas encore à Val-d'Or, a déclaré le patineur de 22 ans. On est chanceux pour le moment. C'est une situation stressante pour tout le monde, surtout que mes parents sont des professionnels de la santé et doivent évidemment aller travailler.
« On essaie de rester positifs. On se dit qu'on va se sortir de ça ensemble et que ça va bien aller. »
Même s'il fait partie de la tranche d'âge moins vulnérable à la COVID-19, Lauzon est bien au fait des impacts que peut avoir un comportement allant à l'encontre des directives gouvernementales. Des impacts sur le système de santé, certes, mais aussi chez les professionnels de la santé, comme ses parents.
« Mes parents sont en première ligne, donc ils nous ont fait prendre conscience de la situation assez rapidement, a-t-il expliqué. Quand la saison de hockey a été mise en pause, ç'a été un choc pour tout le monde, mais c'était la chose à faire. Il faut prendre soin de la population.
« J'ai 22 ans, le virus est moins dangereux pour moi, mais j'essaie de faire ma part et de rester à l'écart pour protéger les plus vulnérables. […] C'est dommage pour tout le monde, c'est plate pour les propriétaires, les amateurs et les joueurs, mais c'était la chose à faire.
« Ce qui se passe en ce moment, c'est plus gros que le hockey. C'est plus gros que le sport. »