Hugues Marcil, pupitreur LNH.com : Le joueur des Oilers qui m'a le plus marqué ne l'a pas fait dans l'uniforme d'Edmonton, mais bien dans celui de la Suède aux Jeux olympiques 2002 de Salt Lake City, et j'ai nommé le gardien Tommy Salo. J'étais âgé de seulement 9 ans, mais je revois Vladimir Kopat (j'avoue avoir dû chercher son nom sur Google) décocher un lancer depuis le centre de la patinoire et la rondelle bondir sur le casque de Salo avant de retomber derrière lui dans le filet. Ce but avait permis au Bélarus de surprendre tout le monde et de vaincre la Suède en quarts de finale. À partir de ce moment, Salo s'est fait une place dans mon cerveau pour toujours. Malgré cette situation, je me souviens que Salo n'était pas un mauvais gardien. Entre 1999-2000 et 2002-03, il a réussi quatre saisons consécutives d'au moins 27 victoires, dont 36 en 2000-01. D'ailleurs, à son retour des Jeux olympiques, il avait maintenu un dossier de 9-5 avec un match nul, une moyenne de buts alloués de 1,84, un pourcentage d'arrêts de ,929 et deux blanchissages.