Hugues Marcil, pupitreur : On se souviendra de Jagr autant pour ce qu'il a accompli sur la patinoire que pour sa célèbre coupe de cheveux mullet. Le Tchèque est le deuxième meilleur marqueur de l'histoire de la LNH (1921 points) et il possédait tous les atouts. En plus de posséder des mains exceptionnelles et un lancer foudroyant, il était imposant physiquement et c'était pratiquement mission impossible de lui enlever la rondelle. Même si Jagr a joué 11 saisons avec les Penguins de Pittsburgh, je l'associe aussi aux Capitals de Washington, et surtout aux Rangers en raison de mon âge. J'ai vraiment appris à l'apprécier dans ces deux uniformes, et il m'a particulièrement marqué à New York en 2005-06, quand il avait amassé 123 points (54 buts, 69 passes), 44 points de plus que son plus proche poursuivant chez les Rangers (Michael Nylander). Jagr était une véritable machine de guerre, et son éthique de travail en dehors de la patinoire lui a permis de s'adapter à l'évolution du hockey. Imaginez, il a amassé 66 points (27 buts, 39 aides) à l'âge de 44 ans avec les Panthers de la Floride en 2015-16, un symbole de constance et de longévité qui démontre bien le joueur légendaire qu'il a été. Encore aujourd'hui, il évolue avec l'équipe de Kladno, en République tchèque.