Les « Monty! Monty! », se sont poursuivis lors de sa troisième sortie en carrière, le 10 mars contre les Red Wings de Detroit. Encore une fois, Montembeault a bien paru, ne cédant qu'une fois sur 20 tirs pour obtenir sa deuxième victoire.
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Les prochains matchs seront donc importants pour le gardien de 6 pieds 3 pouces et 191 livres afin de faire sa marque. Opportunité que son entraîneur-chef Bob Bougher veut lui offrir.
« Nous sommes confiants, de toute évidence, qu'il sera le gardien du futur pour nous, a dit Boughner au site Web des Panthers. Est-ce qu'il est prêt pour le poste à temps plein? Je pense que le prochain mois va nous permettre de le déterminer. Il a un gros été devant lui et un camp d'entraînement qui sera important l'an prochain. Il est clairement un de nos meilleurs espoirs. »
Alors qu'il s'apprête à disputer son premier match sur la route, lui qui sera d'office jeudi face aux Sharks à San Jose (22 h 30 (HE); NBCSCA, FS-F, NHL.TV), voici un entretien en cinq questions avec Samuel Montembeault:
Les choses se déroulent rapidement pour toi depuis ton rappel des Thunderbirds de Springfield dans la Ligue américaine le 28 février. As-tu eu le temps de réaliser tout ce qui se passe?
« Je suis encore un peu sur mon nuage. C'est vraiment le fun. Au début, on m'avait dit que je serais (avec l'équipe) pour environ une semaine et que la blessure de Reimer n'était pas sérieuse. Donc, je suis content d'être encore ici et je profite de chaque moment.
« J'étais à Springfield lorsque (les Panthers) m'ont appelé. Ils jouaient en Arizona, où il y a un décalage horaire de deux heures de moins. Il était donc 2 h du matin à Springfield et je dormais. Le son du téléphone m'a réveillé et on m'a dit de rejoindre l'équipe à Vegas, où avait lieu le match suivant. On m'a dit que j'allais probablement jouer un match durant la fin de semaine, puisqu'on disputait deux parties de suite. J'étais vraiment content. »
Tes débuts dans la LNH n'ont probablement pas été à ton goût, puisque les Hurricanes ont marqué deux fois dans le premier 2:05 du match. Même si tu n'étais pas responsable de ces buts, as-tu senti le besoin de changer ton approche?
« Ce n'est pas comme ça que tu veux débuter ta carrière, deux buts en trois lancers en trois minutes. Mais je ne pouvais plus rien faire sur ces buts, c'était arrivé. J'ai mis ça derrière moi, j'ai pris des respirations et j'ai regardé de l'avant. Ç'a bien été pour le reste du match. »
Tu te retrouves dans un vestiaire avec Roberto Luongo, un joueur qui a inspiré plusieurs gardiens depuis le début de sa carrière. Était-ce ton cas?
« Mes parents m'ont montré une carte de l'époque où j'étais novice, à huit ans. Derrière la carte ça disait que mon gardien préféré était Roberto Luongo. C'est vraiment spécial. Au camp d'entraînement je le voyais aller et l'équipe essayait toujours de me jumeler avec lui pour les entraînements. C'est la première fois que je suis rappelé et que c'est avec lui que je partage le filet. Les autres fois, c'était Luongo qui était blessé et j'étais alors avec Reimer. En plus, c'est lui qui m'a donné le ballon du joueur du match (après la victoire contre le Wild). Avec lui dans la chambre, il m'aide beaucoup. C'est vraiment le fun d'apprendre avec lui.